GDF Suez et EDF définissent les conditions de leur collaboration avec la Russie

Le géant gazier russe a informé le français de son intention d'acquérir sa participation de 5,26% dans la société allemande VNG. Parallèlement, les discussions se poursuivent pour définir les conditions d'entrée de GDF dans le projet Nord Stream et d'EDF dans son concurrent South Stream.

Lors d'une rencontre entre Alexeï Miller, président de Gazprom, et les dirigeants de GDF Suez, le Russe a fait savoir aux Français qu'il avait l'intention de racheter les 5,26% qu'il détient dans le groupe gazier allemand VNG. Cette opération s'inscrirait dans le cadre de l'entrée de GDF Suez dans le projet Nord Stream, un gazoduc reliant la Russie à l'Europe via la mer Baltique, pour éviter l'Ukraine.

"Gazprom et GDF Suez ont convenu que l'augmentation des importations du gaz naturel russe, y compris à travers Nord Stream, devrait contribuer au renforcement continu de la coopération entre les deux groupes", explique le français dans un communiqué. Une prise de participation de GDF Suez dans Nord Stream s'accompagnerait de nouveaux contrats d'approvisionnement en gaz à long terme avec Gazprom.

La signature d'un accord serait proche. GDF Suez a annoncé ce vendredi viser une finalisation du contrat Nord Stream fin 2009, début 2010, et être intéressé par le champ gazier de Yamal aux côtés de Total. Les discussions se sont tenues dans le cadre de la visite de Vladimir Poutine, Premier ministre de la Fédération de Russie.

Ce vendredi, c'est aussi au tour d'EDF de discuter avec les Russes. Vladimir Poutine a même affirmé que l'électricien allait rejoindre le projet South Stream, un gazoduc "frère" de Nord Stream, mais qui contourne l'Ukraine en passant par la mer Noire. Selon Alexeï Miller, EDF prendrait une part de 10% dans South Stream.

En outre, EDF a annoncé la signature d'un accord cadre avec l'électricien russe Inter Rao, par lequel les deux groupes s'engagent à étudier la faisabilité d'échanges d'actifs et d'investissements croisés dans des projets. Les deux groupes ont par ailleurs décidé de créer une société commune à 50/50 entre Fenice, filiale italienne détenue à 100% par EDF, et Inter Rao afin de développer des projets d'efficacité énergétique en Russie.

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