"Imerys va devenir un des grands fournisseurs des usines de batteries qui se développent en Europe"

GRAND ENTRETIEN. En février 2020, Alessandro Dazza a pris les rênes d'une entreprise française discrète, Imerys, leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie. A peine nommé, il a dû affronter la crise sanitaire et la mise à l'arrêt de l'économie et ses conséquences pour son groupe implanté dans 40 pays, qui emploie 16.000 personnes et compte 15.000 clients. Loin de l'image réductrice d'un acteur minier, Imerys propose une gamme de solutions minérales issues de ses centres de recherche qui répondent aux défis que représentent les transitions énergique et écologique, la protection de l'environnement et de la biodiversité. Et l'accélération de ces changements structurels devrait soutenir sa croissance.
Alessandro Dazza, directeur général d'Imerys
Alessandro Dazza, directeur général d'Imerys (Crédits : DR)

La Tribune.- Diriez-vous encore que vous êtes un groupe minier, qui est votre ADN historique ?

Alessandro Dazza.- Imerys est une incroyable pépite française qui fait environ 10% de son chiffre d'affaires en France, avec 2.000 salariés. Ce que l'on sait moins, c'est qu'elle est le leader mondial des minéraux et de leurs spécialités, implantée dans 40 pays, qui emploie 16.000 personnes, compte plus de 15.000 clients. Nous vendons nos produits dans plus de 150 pays, autrement dit nous sommes présents quasiment partout dans le monde. Cela ne se voit pas mais nous sommes présents dans tous les produits du quotidien, il y a, j'en suis sûr, des minéraux issus de chez Imerys dans le papier et le stylo que vous utilisez, le téléphone avec lequel vous parlez, le carrelage de votre salle de bain, votre voiture, les gants de protection des médecins...

C'est une activité qui est en croissance, particulièrement aujourd'hui, avec la sensibilité aux problèmes environnementaux, qui va bénéficier de cette tendance générale en faveur de produits naturels, recyclables, on a par exemple une solution de substitution de minéraux naturels pour les micro-plastiques dans les cosmétiques, des solutions pour rendre les produit plus légers. C'est exceptionnel et ce n'est pas connu en dehors des spécialistes de ces industries.

Sur le plan économique, nous sommes encore une société internationale de taille moyenne, avec environ 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. L'entreprise est profitable, avec un Ebitda courant autour de 18% au troisième trimestre, elle distribue des dividendes à ses actionnaires. Malgré la crise, son cash flow à la fin du premier semestre s'élève à 140 millions d'euros. Nous avons une position de liquidité solide, de 2 milliards d'euros, qui nous permettra le jour où nous aurons plus de visibilité de saisir des opportunités.

Malgré la crise, nous avons continué à investir, en acquérant des sociétés, en Inde, aux Etats-Unis, en Turquie, à Taiwan, donc principalement dans des pays émergents où la croissance est plus rapide, notamment à travers l'expansion des capacités de production, et la construction de sites sur des marchés prometteurs. Nous avons dernièrement consacré 35 millions d'euros à la production de graphites synthétiques qui sont utilisés dans les batteries électriques. Nous allons pouvoir devenir un des grands fournisseurs des usines de batteries qui se développent en Europe. Nous avons également investi dans une grande usine de matériaux réfractaires spéciaux en Inde qui démarrera au printemps. Ces matériaux sont utilisés dans la production d'acier et de ciment dont l'Inde affiche aujourd'hui la meilleure croissance mondiale. Même durant une crise, une entreprise doit préparer les conditions de sa croissance future, et assurer un avenir pour ses employés.

On nous assimile souvent à un groupe minier, ce qui est réducteur , car une grande partie de notre activité consiste également à transformer les matières premières que nous extrayons. Il me semble aussi important de rappeler que le secteur minier d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec l'image d'Epinal que l'on en a généralement : des tunnels où des mineurs poussaient des wagonnets remplis de charbon. Les activités minières d'Imerys sont des centres technologiques où des ingénieurs contrôlent devant des écrans l'activité de machines automatiques. Ils travaillent sur des plans à trois dimensions avec des logiciels sophistiqués qui permettent de planifier l'exploitation de la mine, sonder, mesurer et contrôler l'activité, notamment avec des drones et qui gèrent notre patrimoine souterrain à la tonne près. Cela n'a plus rien à voir avec le passé.

Comment Imerys a traversé la crise sanitaire ?

J'ai rejoint Imerys le 17 février dernier, et en mars, nous avons eu le premier confinement. Initialement, la crise était sanitaire, de sécurité et de confiance. La première mesure a consisté à créer des règles, des protocoles pour rétablir la confiance et éviter la propagation du virus. D'ailleurs, depuis, ces règles sont devenues la norme pour tout le monde. Le secteur industriel a été en pointe pour prendre ces mesures, car il a fallu agir rapidement pour protéger les employés. Il est impossible de cesser la production de composants essentiels comme les minéraux sans lesquels on arrête l'activité industrielle, mais aussi l'exercice de la médecine, de la pharmacie, etc.

Puis, fin mars, début avril, avec l'effondrement rapide de l'économie, Imerys a subi une baisse de la demande et donc de ses volumes de production. Dans cette situation, la seule variable sur laquelle agir, c'est la réduction des coûts. Le comité exécutif a pris deux décisions. La première a été d'avoir recours aux mesures prises par les différents gouvernements à travers le monde pour soutenir l'activité économique, comme par exemple en France la prise en charge du chômage partiel pour éviter les licenciements. Cela a permis de limiter les dommages. En même temps, nous avons décidé de ne pas licencier évidemment du point de vue social mais aussi parce que nous avons considéré qu'il s'agissait d'une crise temporaire, et que lorsque la production repartirait, nous aurions besoin de tous nos employés et experts pour nos lignes de production. Je pense aujourd'hui que nous avons eu raison. Depuis le pic du mois de mai jusqu'à décembre, nous avons eu une augmentation continue de la production. Nos résultats au troisième trimestre l'ont montré, et je confirme que ce sera le cas au quatrième trimestre.  Aujourd'hui, toutes les usines d'Imérys tournent. Et je me réjouis que la crise du Covid ne nous ait obligé à fermer définitivement aucun site.

Comment voyez-vous 2021 ? Restez-vous aussi confiant notamment avec les campagnes de vaccination qui commencent ? A quel horizon voyez-vous un retour à la normale ?

Je reste positif pour 2021, même si la nouvelle vague de la pandémie, la troisième, n'est pas une bonne nouvelle. Le niveau de la demande et de la consommation en décembre n'a rien à voir avec celui de mars et avril. Le rebond est bien là, et il va se poursuivre. Il y a bien quelques secteurs qui n'ont pas véritablement redémarré, mais cela n'a qu'un impact marginal sur nos activités. BTP, sidérurgie, automobile montent en puissance.

Présent partout, Imerys n'est pas connu. Ce déficit de notoriété est-il un problème pour vous ?

Notre activité est B to B et elle le restera. De fait, il n'existe pas de marque "Imerys" dans les supermarchés. Je veux travailler à accroître la notoriété d'Imerys et faire mieux connaître son rôle.

Vous êtes présents dans différents métiers, mais leur particularité est de proposer des solutions à des problèmes qui ont pris une nouvelle dimension avec la pandémie : crise énergétique, crise climatique, crise sanitaire. Imerys ne va-t-il pas bénéficier de ces crises et devenir un futur acteur majeur dans l'industrie?

Cette crise sanitaire a obligé tout le monde à réfléchir, sur la santé, l'économie, l'usage de l'énergie. Il est exact qu'Imerys va tirer profit de ces tendances car nous traitons des produits naturels qui sont mieux perçus que le plastique, le pétrole, etc. On travaille aujourd'hui comme une entreprise française responsable, avec des règles respectant l'environnement, bien plus strictes que celles de la majorité de nos concurrents dans des pays dont la législation est beaucoup plus flexible sur ce point-là. Ecovadis, une agence de notation spécialisée sur ces questions, nous a fait passer du statut de Gold à Platinum! Seul 1% de l'industrie à ce statut "Platinum". Pour une société qui extrait et transforme des ressources naturelles du sous-sol, c'est une notation exceptionnelle !

L'approche responsable de nos activités est donc déjà bien avancée sur la biodiversité, le climat, etc. Cela nous procure un avantage. Avantage que nous avons aussi sur nos produits, par exemple dans les batteries des voitures électriques. On a augmenté les capacités de production de 35 millions d'euros, et on va annoncer prochainement de nouveaux investissements plus importants afin de suivre l'incroyable croissance de la production de voitures électriques. Et nous allons rester un acteur clé grâce à notre technologie spéciale.

Concernant les voitures électriques, il y a un débat sur les batteries dont les composants ne seraient pas suffisamment recyclables? Comment Imerys peut-il contribuer à cette économie circulaire?

Vous avez raison. Si on a déjà réalisé de grands progrès dans les réponses à la lutte contre le réchauffement climatique, en revanche, on n'en est qu'au début pour l'économie circulaire. Il y a d'incroyables opportunités dans le recyclage, même pour nos minéraux, par exemple dans la composition de plastiques où ils peuvent se substituer à d'autres produits et rendre le plastique plus résistant, plus performant et plus léger. Cela permet par exemple d'alléger le poids des voitures électriques, et donc réduire la consommation d'électricité. Et lorsque ces voitures électriques seront en fin de vie, je suis convaincu que nous pourrons bientôt récupérer et réutiliser les minéraux contenus dans les éléments de la voiture pour en faire une nouvelle. Ce n'est qu'un exemple.

C'est la même chose pour les réfractaires, les carrelages, les sanitaires, les batteries, les minéraux ne seront plus détruits. Il y a une économie circulaire qui n'est pas encore suffisamment développée sur laquelle nous travaillons dans deux grands centres de recherche à Lyon et à Toulouse où se trouvent un peu plus d'une centaine de personnes. C'est pour nous un enjeu majeur : comment récupérer nos minéraux et les réintroduire dans le cycle de production. Aujourd'hui, certains de nos clients sont prêts à payer plus pour avoir des produits recyclés. La sensibilité est en train de changer, et cela va permettre de développer des technologies qui aujourd'hui restent onéreuses pour récupérer des matériaux et des minéraux après usage.

Le problème de l'économie circulaire, c'est encore son modèle économique. La collecte et la transformation de ressources ont un coût lié à la complexité logistique. Vous semblez dire qu'il y aura pour Imerys un avantage compétitif pour les minéraux par rapport à des produits plastiques provenant du pétrole?

Aujourd'hui, les technologies disponibles sont encore relativement chères. Je vois deux orientations. D'un côté, les gouvernements vont soit donner des subventions soit imposer des pénalités pour que les entreprises développent le recyclage. Mais, d'un autre côté, je vois les clients et les consommateurs prêts à payer une prime pour utiliser des produits recyclés. C'est cela qui va véritablement changer le jeu. Il est important de remarquer que ce changement ne se fait pas tant par des taxes ou des subventions, mais par une prise de conscience.

Toutefois, parallèlement, une partie de l'opinion publique et des responsables politiques développent une méfiance à l'égard de l'industrie, sont sceptiques à l'égard de la science et de la technologie. Est-ce que cela vous inquiète?

Oui, car les pratiques de green washing ne sont malheureusement pas rares, si vous n'invoquez pas la problématique environnementale, vous avez déjà perdu. Donc je ne connais personne qui n'en parle pas mais ce qui compte, c'est agir réellement. C'est aux gouvernements de fixer des règles claires. C'est nécessaire pour changer l'image de l'industrie auprès de l'opinion publique. Si vous consultez les objectifs fixés dans notre plan de développement 2019-2022 et ceux en matière de climat à l'horizon 2030, ils sont basés sur des données scientifiques et audités afin d'assurer leur validité.

Avec la reprise économique, voyez-vous des marges de manœuvre pour développer vos métiers en saisissant des opportunités ?

Sur les 15 dernières années, Imerys a fait plutôt sa croissance par acquisitions pour passer d'un chiffre d'affaires de 2,9 milliards d'euros à 4,4 milliards en 2019. Mais cela change. Nous voyons apparaître de grandes opportunités de croissance organique. Nous avons déjà modifié notre organisation en ce sens depuis 2019. Nous sommes donc prêts à le faire aujourd'hui tant sur des marchés que sur des zones géographiques. En même temps, notre politique d'acquisitions sera importante lors de la sortie de la crise. Pour le moment, nous faisons preuve de prudence. Comme nous disposons de fortes liquidités, nous pourrions faire des acquisitions si l'occasion se présentait. Mais le prix des actifs est devenu très élevé, il faut donc être très rigoureux dans les choix. Car il faut rester concentré sur notre cœur de métier qui va croître avec les grandes tendances macroéconomiques que nous avons évoquées, et que nous devons stabiliser.

Vous avez indiqué qu'en mars Imerys avait fait le choix de ne pas licencier pour ajuster votre structure de coûts. C'est un enjeu important, vos métiers exigent des ingénieurs de très haut niveau qu'il vous faut attirer et garder. Quelle est votre politique en la matière?

Notre plus grande richesse, ce sont nos salariés. Nos concurrents et nous pouvons acheter la même machine, ce qui fera la différence ce sera notre matière grise. C'est pour cela que nous avons mis en place - et ce, bien avant la crise - des systèmes attractifs pour garder nos talents stratégiques, et je suis heureux de constater que récemment nous avons un très faible turn-over, ce qui nous place à un excellent niveau dans l'ensemble du secteur. Nous allons évidemment poursuivre nos recrutements en fonction de nos besoins, en particulier à l'international. Je rappelle qu'en nombre d'employés, la France où se trouve le siège est le deuxième pays après les Etats-Unis. Elle compte beaucoup de matière grise. En même temps, nous devons être présents dans nombre de pays et il est important d'y recruter des talents locaux. Nous disposons d'une organisation décentralisée de nos ressources humaines, ce qui est un gage d'efficacité, aujourd'hui plus que jamais avec les restrictions pour voyager. Il est impossible de gérer une activité en Inde ou au Brésil, si vous n'avez pas des gens compétents là-bas pour le faire.

Quels sont les secteurs qui vont connaître une croissance importante ?

Les batteries, c'est sûr, d'autant qu'elles ne sont pas présentes uniquement dans les voitures électriques mais aussi dans les téléphones, les ordinateurs, l'électroménager, la tondeuse électrique, nombre d'appareils qui se passent de câble pour les utiliser pour être plus mobiles. C'est un marché en très forte croissance, important pour notre activité de minéraux. Par ailleurs, il y a le secteur des biens de consommation : l'alimentation, la cosmétique, la pharmacie... Une solution consiste à remplacer les microplastiques par des minéraux comme la perlite. Or Imerys est le premier producteur mondial de perlite .

Le secteur de la construction est également un relais de croissance. Il est sorti plus rapidement de la crise. Or, nous avons là aussi des produits et des solutions extrêmement performants et qui connaissent une forte croissance. Cela va des peintures aux additifs pour les ciments en passant par les carrelages ou encore les adhésifs.

Nous avons aussi développé des solutions de filtration qui sont utilisées par la pharmacie, par exemple pour filtrer le plasma du sang. Avec la crise du Covid-19, les traitements utilisent le plasma dont la demande a explosé et nécessite d'augmenter les capacités de filtrage du sang. Nous sommes là aussi le leader mondial de cette solution unique respectueuse de l'environnement. Voilà les secteurs que je vois se développer à l'avenir. Mais nous en avons d'autres comme la papeterie, qui reste une activité importante mais qui est affectée par la substitution entre le papier et le numérique, comme le montre l'ensemble de la presse qui a de surcroît été frappé par la crise sanitaire.

Les transitions que nous avons évoquées transforment complètement les business models et la hiérarchie des entreprises. Comment observez-vous ce changement en tant qu'industriel?

C'est une question difficile, mais je suis d'accord pour dire que l'on assiste à un changement. En tant qu'industriel, je serais très content si Imerys était reconnu comme une entreprise qui fournit des produits naturels, et des solutions qui respectent l'environnement et contribuent à l'améliorer. Si on arrive déjà à changer la perception que l'on a aujourd'hui du secteur minier, nous aurons gagné, pas seulement pour Imerys mais pour l'ensemble de l'industrie. Aujourd'hui, c'est un secteur qui propose des solutions pour limiter son empreinte carbone et recycler ses productions, pour réhabiliter les sites, pour protéger la biodiversité...

Quels sont vos engagements et vos réalisations en matière de biodiversité?

Comme nous sommes plus exposés que d'autres secteurs puisque nous travaillons directement dans la nature, nous avons développé des programmes. Par exemple, nous avons établi un partenariat avec le Muséum national d'histoire naturelle qui nous accompagne dans nos actions de réhabilitation de sites miniers en matière de faune, de flore et de protection de la biodiversité. Aujourd'hui, en raison du changement climatique, certaines régions où nous travaillons ont déjà perdu une partie de leur faune et de leur flore. Et nous contribuons à réintroduire des espèces qui avaient été perdues. Par exemple, à côté de Bordeaux, nous avons financé un important projet de zone de biodiversité, et sur l'île grecque de Milos, nous avons contribué avec les autorités locales à la réintroduction d'arbres et plantes qui avaient disparu depuis des années grâce à la conservation de graines. Nous avons réhabilité la viticulture et il existe à nouveau un vin de Milos.

Vous avez eu des déboires judiciaires aux Etats-Unis avec votre filière talc dans le cadre d'une action collective en raison de cancers. Où en est le dossier?

Pour être précis, il s'agit de nos ex-filiales talc Nord-américaines, placées sous la protection de la loi Chapter 11, dont l'activité va être vendue à un fonds de private equity canadien, Magris Resources, pour 223 millions de dollars. Nous sommes en train de finaliser la cession. Nous sommes dans le dernier épisode  d'une procédure longue et difficile qui va permettre, une fois arrivée à son terme, d'éliminer tous les passifs et réclamations liés aux ventes historiques de ces entités talc nord-américaines d'Imerys. Pour clôturer le dossier, il y a encore quelques étapes légales et judiciaires à passer. Un premier pas avait été l'accord sur un projet de plan de réorganisation, annoncé en mai de l'année dernière, qui fixe les termes et les conditions entre Imerys, les entités talc nord américaines et les représentants des plaignants (Imerys avait été l'objet d'une class action aux côtés de Johnson & Johnson pour avoir fourni des produits soupçonnés de provoquer des cancers NDLR).

Cet accord doit être validé par le tribunal compétent de la procédure de chapter 11 avant d'être soumis à approbation des créanciers. Nous avons eu une première audience la semaine dernière devant le tribunal pour statuer sur le plan. Une décision devrait être émise prochainement. Les créditeurs auront ensuite 60 jours pour l'approuver, à une majorité qualifiée de 75%. Nous sommes confiants qu'elle sera obtenue car ce sont les représentants des plaignants qui ont négocié le plan. Il n'y aura, ensuite, plus qu'à obtenir l'approbation du tribunal des faillites. Cela devrait nous amener vers la fin du premier semestre 2021. Nous sommes donc confiants sur le règlement proche, au bénéfice de tous, de ce litige qui aura représenté pour Imerys un important coût financier mais aussi en termes d'image et de ressources humaines.

Propos recueillis par Robert Jules et Philippe Mabille

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 4
à écrit le 20/01/2021 à 12:57
Signaler
Super pour les industries européennes et françaises de la mobilité du futur. Entreprise stratégique dc, par la souveraineté industrielle qu'elle apporte. Mais puisqu'on est entre autres, ds un secteur minier, une diversification est elle possible ds...

à écrit le 19/01/2021 à 10:08
Signaler
Merci d'avoir mis en lumière cette pépite industrielle, qui démontre que nous avons énormément d'entreprises performantes en Europe et en France. Cela nous change des GAFAs.

à écrit le 19/01/2021 à 8:57
Signaler
pillage de la planète ? réchauffement climatique ? peut être.... mais les actions montent, montent, montent.... vive le progrès

le 19/01/2021 à 10:26
Signaler
Lisez l'article, de plus en plus de composants synthétiques. Ils suivent cette tendance.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.