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Biogaz : une puissance installée en constante augmentation

Au cœur des énergies renouvelables en France, le biogaz possède désormais un cadre règlementaire stabilisé permettant de multiplier les projets. À la fin septembre 2018, la puissance électrique installée* était de 447 MW en France, avec un objectif de 270 MW pour les installations de méthanisation à l’horizon 2023.
(Crédits : Pixabay)

Au 30 septembre 2018, le parc français de la filière biogaz disposait de 588 sites, dont 60 nouvelles unités inaugurées dès le début de la même année. Loin d'être répartis sur tout le territoire, les principaux sites de biogaz se situent en régions Île-de-France, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine et Hauts-de-France, qui concentrent près de la moitié de la puissance totale installée de la production électrique à partir de biogaz.

Lire aussi : Le biogaz, une ambition franco-allemande

76 MW : c'est en Île-de-France que la quantité installée est la plus importante, dont la quasi-totalité est issue d'unités de stockage de déchets (70 MW).

90 % : c'est la part du gisement méthanisable en France liée à l'agriculture.

2431 : c'est le nombre d'emplois que comptait la filière à la fin de l'année 2017, toutes valorisations confondues. En comparaison, la filière des énergies marines représentait 2650 emplois, tandis que le principal employeur demeure le secteur de l'éolien (17 100 emplois). À l'horizon 2030, le biogaz devrait compter 10 000 emplois directs et 60 000 emplois indirects.

690 millions d'euros : c'est le chiffre d'affaires de la filière à la fin de l'année 2018, toutes valorisations énergétiques confondues (décharges, ordures ménagères, sites industriels, stations d'épuration urbaines et installations de méthanisation agricole).

Entre 237 et 300 MW : ce sont les objectifs fixés à la filière de l'électricité issue du biogaz en matière de capacité installée pour la méthanisation à l'horizon 2023 en France.

* Puissance maximale des installations

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Commentaires 4
à écrit le 07/06/2019 à 18:32
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On s'étonne que le biogaz a mis tellement de temps à se développer en France, alors que la technique * à la portée des utilisateurs exstait depuis plus de 10 anneés. Naturellement cela donne au début une progression en pourcentage impressionante. ...

à écrit le 07/06/2019 à 18:05
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La combustion du biogaz n'est pas moins polluante en CO2 que celle du pétrole, qui est lui aussi un biocombustible enfouis dans le sol depuis des millions d'années. On parle peu du moût de fermentation qui est épandu dans les champs afin d'accroître ...

à écrit le 05/06/2019 à 16:56
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Et le gaz pour l'automobile, c'est mieux que le pétrole , mais on n'en parle plus, le lobby électrique a tout tué. Pourtant c'est un bien une énergie de transition, mais cherchez des véhicule GPL, c'est confidentiel. J'ai demandé à l'ADEME si c'était...

à écrit le 01/06/2019 à 15:37
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Bonjour, Intéressant, donc: - très mauvaise répartition géographiques des méthaniers pour des raisons évidentes: risques accrus de compétitions entre agriméthaniseurs dés 1000-2000 unités de méthanisation. - Très peu de création d'emplois comparée...

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