Air Berlin pourrait licencier 1.400 salariés

La compagnie allemande, qui s’est déclarée insolvable en août, pourrait se séparer d’une partie de ses personnels au sol et administratif d’ici à la fin du mois.
La compagnie allemande low-cost pourrait cesser son activité très prochainement

Selon un document syndical révélé par l'AFP, ce sont quelque 1.400 des 8.000 d'Air Berlin qui pourraient être prochainement licenciés, certains "d'ici la fin du mois" et d'autres, dont la présence est encore nécessaire, d'ici "fin février 2018".

Le personnel au sol et administratif serait le principal concerné. Selon ce document, l'activité d'Air Berlin pourrait d'ailleurs cesser très rapidement, seule sa filiale Niki devrait continuer à voler.

Lâchée par son principal actionnaire, la compagnie du Golfe Etihad, Air Berlin a engagé une procédure d'insolvabilité à la mi-août et cherche depuis des repreneurs.

Projet d'accord avec Lufthansa et Easyjet

Fin septembre, le syndicat allemand des services Verdi avait exhorté la compagnie et ses repreneurs potentiels à mettre sur pied un "plan de sauvetage" pour les quelque 8.000 salariés de la compagnie berlinoise en fin de vie, et à créer une "société de transfert" pour préparer dans des conditions optimales les travailleurs licenciés à un nouvel emploi, par des activités d'assistance professionnelle, de qualification et de placement.

Selon le patron d'Air Berlin Thomas Winkelmann, le projet d'accord avec Lufthansa et Easyjet pour racheter des parties de la compagnie berlinoise "devrait offrir de bonnes perspectives à 80% de nos collègues". Les deux groupes mènent des discussions avec Air Berlin qui doivent prendre fin le 12 octobre.

L'allemand Lufthansa a annoncé envisager l'embauche de 3.000 personnes pour sa compagnie à bas coûts Eurowings, qui pourrait récupérer les avions Air Berlin. Cependant, si la compagnie prévoit une procédure accélérée pour recruter les salariés d'Air Berlin, elle ne leur garantit pas l'embauche, les équipages de toutes les compagnies pouvant postuler.

Quant au britannique Easyjet, il n'a fourni aucune information sur ses projets pour les salariés d'Air Berlin.

Démission du directeur des opérations de Ryanair

Ryanair subit pour sa part les conséquences de la crise des annulations de quelque 20.000 vols prévus entre septembre et mars en raison d'un problème de plannings de pilotes vols. Son directeur général Michael O'Leary a ainsi annoncé vendredi la démission de son directeur des opérations à la fin du mois. Michael Hickey avait rejoint Ryanair en 1988 comme ingénieur, avant d'occuper plusieurs postes au sein de la compagnie.

La principale entreprise du secteur en Europe, en nombre de passagers transportés est sous le feu des critiques des autorités de régulation, mécontentes de la façon dont la compagnie a expliqué leurs droits aux clients soudainement privés de vol.

"Il sera difficile de remplacer Michael Hickey, c'est pourquoi nous lui sommes reconnaissants d'avoir accepté un rôle de conseil pour faciliter la transition avec son successeur et terminer plusieurs projets importants", a déclaré Michael O'Leary, dans un communiqué publié vendredi soir.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 2
à écrit le 08/10/2017 à 15:42
Signaler
La question est. Est-ce qu'il y aura des parachutes ?

le 09/10/2017 à 14:43
Signaler
Oui des parachutes dorés pour les patrons et des parachutes troués pour les employés.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.