La SNCF n'a pas encore décidé de la généralisation des portiques de sécurité

Des portiques pour les voyageurs et des scanners à rayons X pour le contrôle des bagages ont été mis en service dimanche à la gare du Nord à Paris et à la gare de Lille Europe, dans la capitale nordiste, pour les lignes Thalys qui desservent notamment la Belgique et les Pays-Bas.
"Les portiques, ce n'est pas la panacée. (...) Je ne crois pas à une solution miracle. Aujourd'hui, nous avons trois filets de sécurité: la présence humaine, les nouvelles technologies et la vigilance de tous", a expliqué Guillaume Pepy, président de la SNCF, au cours du "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI.

Guillaume Pepy, président de la SNCF, a indiqué dimanche qu'aucune décision n'était encore prise quant à la généralisation des portiques de sécurité dans les gares, sans pour autant formellement exclure la mise en place de nouveaux dispositifs.

Des portiques pour les voyageurs et des scanners à rayons X pour le contrôle des bagages ont été mis en service dimanche à la gare du Nord à Paris et à la gare de Lille Europe, dans la capitale nordiste, pour les lignes Thalys qui desservent notamment la Belgique et les Pays-Bas.

L'installation de portiques sur ces lignes a été décidée à la suite des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis (130 morts) et de l'attaque ratée fin août dans un train Thalys Amsterdam-Paris.

"C'est le premier jour. La France est pionnière. On va voir les résultats. (...) On va s'adapter, régler les dispositifs", a déclaré M. Pepy au cours du "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI.

Le président de la SNCF a estimé que le nouveau dispositif se mettait en place normalement. "Ce (dimanche) matin, certaines personnes sont arrivées après le délai (conseillé, ndlr) de 20 minutes avant le départ du train, nous les avons attendues. Le train est parti avec juste 3-4 minutes de retard", a-t-il précisé.

M. Pepy a espéré que la Belgique et les Pays-Bas mettent en place des mesures similaires. "Nous pensons que parce que la France est pionnière sur le Thalys, les autres pays vont eux-mêmes y réfléchir et sans doute prendre la même décision", a-t-il dit.

Interrogé sur la volonté exprimée par la ministre de tutelle des Transports, Ségolène Royal, d'étendre ce type de dispositifs à l'ensemble des trains, M. Pepy a répondu: "A l'heure actuelle, la décision n'est pas encore prise, donnons-nous le temps d'expérimenter."

"Aujourd'hui, à la SNCF, la sûreté est une priorité absolue. (...) C'est vrai qu'il n'y a pas que les TGV, il n'y a pas que les autres trains internationaux, il y a aussi les RER, voire les métros, voire les bus", où la sécurité doit être assurée, a-t-il déclaré, n'excluant pas formellement la mise en place de nouveaux dispositifs.

"Les portiques, ce n'est pas la panacée. (...) Je ne crois pas à une solution miracle. Aujourd'hui, nous avons trois filets de sécurité: la présence humaine, les nouvelles technologies et la vigilance de tous", a expliqué M. Pepy (AFP).

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Commentaires 3
à écrit le 20/12/2015 à 19:28
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Il y a pas loin de 5900 gares en activité, ce qui veut dire des des dizaines de milliers de quais et il ne sert pas à grand chose de contrôler un quai si l'on peut y accéder en traversant les voies un peu pus loin. Sans compter les millions de km ...

à écrit le 20/12/2015 à 16:51
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A mourir de rire !!

le 20/12/2015 à 20:05
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Ce serait le cas si des millions d'euros n'étaient pas en jeu...

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