Née à Roncq (Nord) fin 1999, Norcod intègre des lecteurs de codes à barres dans les magasins et entrepôts connexes après élaboration et réalisation de solutions sur mesure. Implantée dans le berceau historique de la distribution et de la vente à distance (VAD), l'entreprise adressait essentiellement les enseignes nordistes du « retail ». Aujourd'hui, elle vise de nouveaux marchés. Cet automne, elle a ouvert un bureau à Lyon et, d'ici à la fin de l'année, elle en comptera un autre en Espagne.

« Nous voulons réaliser au moins 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires à Lyon d'ici à fin 2011 », avance Stefano Friscia, le dirigeant fondateur. En Rhône-Alpes, la PME vise le marché de la distribution, mais aussi celui de l'industrie, notamment le secteur de la pharmacie et de la cosmétique qu'elle a commencé à pénétrer dans le nord de la France. Déjà 20 % de son chiffre d'affaires, estimé à 9 millions d'euros sur 2010, provient de ventes réalisées en dehors du secteur de la distribution.

En Espagne, en revanche, Norcod devrait se concentrer, du moins au départ, sur les besoins des commerçants et plus particulièrement sur ceux de ses clients français ayant des magasins dans la péninsule comme c'est le cas des Kiabi et des Zara. « Quel que soit leur métier, nous accompagnons toujours nos clients tout au long de la durée de vie de nos équipements. Nous allons jusqu'à gérer chez nous des stocks de matériels dédiés à chacun d'entre eux et avons déjà configuré ces stocks selon leurs besoins. Nous arrivons ainsi à remplacer leur matériel défectueux en un temps record, à J + 1. C'est là toute notre force », explique Stefano Friscia.

Embauches en cours

À Roncq, Norcod gère pour 1,5 million d'euros de stocks de matériels clients, soit plus de 300 terminaux destinés à la lecture et à la gestion de codes-barres. Les frais liés à leur gestion sont imputés à chaque client. Ce modèle sera dupliqué en Rhône-Alpes et en Espagne. L'entreprise emploie aujourd'hui 23 salariés. Ils seront une trentaine dans les huit mois à venir. « Nous allons surtout recruter des techniciens pour l'avant-vente et la prise en main des problèmes clients », précise le dirigeant, qui n'entend pas changer d'un iota la stratégie qui est au coeur de son entreprise : proximité avec ses clients et service.