Laboratoire spécialisé dans le développement et la commercialisation de tests génétiques pour les animaux, Antagène a lancé ses premiers produits en 2005, trois ans après sa création par deux jeunes docteurs en génétique animale. Labellisée Novacité par la CCI de Lyon et soutenue par l'incubateur rhônalpin Créalys, la start-up a bénéficié de levées de fonds, notamment de Rhône-Alpes Création pour 500.000 euros.

« Nous avons développé des produits qui n'existaient pas sur un marché qui n'existait pas non plus », remarque Guillaume Queney, PDG d'Antagène. L'entreprise de 15 personnes propose aux éleveurs et vétérinaires une gamme de 28 tests ADN afin de diagnostiquer les maladies héréditaires et de fiabiliser la traçabilité des élevages dont la filière serait constituée à 30 % de faux pedigrees.

L'europe ciblée

Sur ce marché de niche, Antagène affiche une croissance de 30 % par an et un chiffre d'affaires de 600.000 euros en 2008 (31 % à l'international). La start-up revendique 80 % de part de marché en France et plus de 30 % en Europe. Les perspectives sont prometteuses, selon Guillaume Queney, grâce aux réglementations des pays européens qui intègrent de plus en plus les tests ADN afin de tester 30 % du million de chiots et de chatons de race nés par an. L'entreprise, qui participe aux programmes européens Biomarks et Lupa, prévoit en 2009 de créer un nouveau test par mois, d'affirmer sa stratégie marketing sur Internet et de s'implanter dans les principaux pays d'Europe avec un partenaire industriel.

Claude Ferrero, à Lyon