Atao Audio System révolutionne

La société a développé un procédé de restitution qui respecte l'oreille.

Parce qu'il a un jour rencontré un « inventeur génial » qui venait de mettre au point « un procédé révolutionnaire dans le domaine de la propagation du son », la vie de l'ancien notaire Patrick Lecoq a basculé à la fin des années 1990.

Fini les montages patrimoniaux, il aide Pierre Piccaluga à déposer ses brevets, rassemble des financements et crée en 2003 la société Atao Audio System, basée aujourd'hui à Bondues.

ionisation de l'air

Grâce à « un mode de restitution du son qui respecte l'oreille », basé sur une ionisation de l'air de l'espace à sonoriser, le procédé Atao séduit rapidement acousticiens, audioprothésistes et mélomanes. Après plus de 3 millions d'euros d'investissements en R & D , les premières enceintes Atao sortent des ateliers en 2006.

Courant 2007, Atao (5 salariés et 40 emplois en sous-traitance) s'est attaqué au marché de la sonorisation des espaces publics. Avec, parmi ses premiers clients, le groupe Accor, des chaînes de restauration rapide comme Flunch ou McDonald's, et des résultats remarqués sur le niveau de bruit ambiant et la fatigue des personnels. « Nous sommes pour l'oreille durable ! », plaisante Patrick Lecocq. Plus récemment, la société s'adjugeait le marché, « symboliquement important », du Centre international de conférences de Lausanne. Avec un chiffre d'affaires de 200.000 euros en 2008 et un objectif de 500.000 euros en 2009, Patrick Lecocq évoque des contacts prometteurs avec des fabricants de téléviseurs et mise aussi sur la gamme d'enceintes pour ordinateurs annoncée pour fin 2009.

Éric Maitrot, à Lille

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