catégorie croissance

En janvier 2008, Georges Liberman annonçait que Xiring, dont il est président-directeur général, verrait son chiffre d'affaires progresser de 20 % en 2008. Objectif atteint. Malgré le contexte difficile, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 28,5 millions d'euros avec une marge d'exploitation de 12,4 % ! La barre des 30 millions d'euros sera franchie en 2009, il n'en doute pas un instant, puisque Xiring ? qui est coté sur Alternext ? prévoit une croissance d'environ 10 %.

belles perspectives

Créée en 1998, à Suresnes (Hauts-de-Seine), Xiring élabore des terminaux lecteurs de cartes à puce et les logiciels qui les font fonctionner. Ces lecteurs intéressent tout particulièrement les marchés de la banque, pour la sécurisation des paiements ou des transactions sur Internet, et de la santé pour la mise à jour des cartes Vitale ou le traitement des feuilles de soins électroniques (la société équipe par exemple 12.000 des 23.000 pharmacies de l'Hexagone). « Le besoin de sécuriser les échanges sur Internet est inéluctable pour le commerce électronique, la banque en ligne, etc. », souligne Georges Liberman.

Sur le secteur bancaire (55 % de son activité), Xiring détient une part de marché de 50 % avec 10 millions de personnes équipées, part qui monte à 80 % en Grande-Bretagne. Dans ce pays, 5 millions de personnes utilisent les lecteurs de Xiring fournis par leur banque pour sécuriser leurs transactions en ligne. « L'équipement des clients en France a démarré, mais cela prendra du temps », regrette Georges Liberman. Xiring a ainsi commencé à livrer des lecteurs VeriCode à 400.000 clients des Banques Populaires. Quant au marché de la santé (38 % de son activité), il offre de belles perspectives. Outre les solutions de signature électronique pour les feuilles de soins et l'équipement des praticiens, le passage à la carte Vitale 2, par exemple, va nécessiter une importante évolution du parc de lecteurs. Sophy Caulier

Ces lecteurs intéressent tout particulièrement les marchés de la banque, pour la sécurisation des paiements.