FST Handwear double son capital

Le spécialiste du gant urbain poursuit son développement.

RHône-alpes/ganterie

La société grenobloise FST Handwear, créée en septembre 2008 par Benjamin Cuier et Philippe Larguèze, deux anciens chefs de projet de Rossignol, vient d'augmenter son capital social de 7.800 euros à 15.600 euros. En faisant du gant un support d'expression artistique graphique et coloré, à l'opposé des productions traditionnelles de la capitale historique de la ganterie, les deux associés ont réussi leur pari. Depuis le lancement de la première collection, outre un chiffre d'affaires qui atteint 35.000 euros, le portefeuille clients de FST (abréviation de « for street ») Handwear a triplé. Ses gants vont désormais être distribués dans plus de 150 boutiques en France, dont Citadium, temple de l'univers urbain, mais aussi à l'étranger, en Suisse, Allemagne, Espagne, Croatie, etc.

Savoir-faire grenoblois

« Nous avons été contactés par la chaîne japonaise United Arrows qui va distribuer nos produits au Japon et par une marque américaine, avec laquelle nous comptons développer un produit en cobranding », précise Philippe Larguèze. Outre ce positionnement « streetwear » original, la société se différencie par son fort ancrage local, comme l'explique Benjamin Cuier : « Nous ne travaillons qu'avec les sous-traitants de la région et capitalisons ainsi sur le savoir-faire des entreprises grenobloises, ce qui nous donne une légitimité. » Les modèles composés de matières modernes et techniques, comme de la microfibre de bambou, sont vendus pour la plupart entre 25 et 29 euros. À terme, l'ouverture d'une boutique en ligne est envisagée pour élargir le réseau de distribution de la marque.

Muriel Beaudoing, à Grenoble

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