Labeyrie élargit sa gamme

Dès cet automne, la société va commercialiser des coquilles Saint-Jacques, des veloutés ainsi que des produits apéritifs et des verrines sucrées.

Aquitaine/Agroalimentaire

Jusqu'à présent connue pour ses foies gras, Labeyrie propose désormais de nouvelles gammes de produits, en s'appuyant sur les différentes marques d'Alfesca. Sans renier son c?ur de métier, les produits issus de canards gras, l'entreprise, fondée en 1946 par Robert et Paulette Labeyrie, a su s'imposer dans des produits différents, notamment le saumon fumé, dès les années 1950, acquérant une dimension régionale. Mais son développement s'est accéléré au début des années 1990 avec l'introduction du foie gras et du saumon fumé en grande distribution. « Labeyrie a été la première marque d'alimentation plaisir de luxe qui a émergé en même temps que la grande distribution se lançait sur ce créneau, explique Jacques Trottier, directeur général adjoint. Nous sommes alors devenus une entreprise nationale. »

développement externe

Une évolution qui s'accompagnera d'un LBO soutenu par un fonds d'investissement suédois. « Il nous a permis d'accélérer le développement externe avec plusieurs acquisitions aussi bien en France qu'à l'international. L'arrivée d'Alfesca au capital va déterminer le nouveau périmètre du groupe », souligne Jacques Trottier. Labeyrie se développe désormais autour de plusieurs piliers dont la saurisserie, les crevettes, le foie gras et les blinis et tartinables.

Bénéficiant d'une forte notoriété assistée (95 %?!), d'une image de qualité, de confiance et de produits premium, Labeyrie, basé à Saint-Geours-de-Maremne (Landes), a décidé de couvrir de nouveaux territoires commerciaux. Depuis l'année dernière, l'entreprise a choisi de diversifier la marque dans plusieurs rayons. Déjà présente dans les produits traiteurs de la mer avec le saumon et la truite fumée, Labeyrie a lancé au printemps une gamme de terrines de la mer. « Toujours avec un positionnement prix et qualité supérieurs aux offres existantes, insiste Jacques Trottier. Il y a de la place pour une offre premium, complémentaire des marques distributeurs. » Dès l'automne, ce sont des noix de coquilles Saint-Jacques qui seront disponibles en libre-service au rayon traiteur de la mer, mais aussi une gamme de veloutés à base de saumon fumé. Deuxième axe de développement, la charcuterie libre-service. Au-delà du foie gras traditionnel, Labeyrie lance des terrines « tradition », des produits tranchés comme des émincés et rôtis de magrets de canard. « Nous avions déjà des gammes autour du canard avec des magrets séchés fumés, les confits, les magrets frais entiers ou escalopés, natures ou marinés, détaille Jacques Trottier. Nous arrivons maintenant au rayon volaille avec des produits préparés, cuits au four. »

relais de croissance

Mais c'est au rayon surgelé que le groupe compte trouver les relais de croissance les plus importants. Déjà présent sur le foie gras cru, Labeyrie veut se développer sur les produits apéritifs (verrines, mini-brochettes), les entrées élaborées (cassolettes à réchauffer, feuilletés, soufflés) et les desserts avec des verrines sucrées. « Nous ne partons pas de zéro, mais nous sommes dans une phase d'accélération voulue, affirme Jacques Trottier. La marque nous offre des possibilités d'extension importantes. Notre approche est audacieuse, mais nous faisons le pari de la qualité et des produits premium au moment où les consommateurs sont plus sélectifs. » Avec 1.300 collaborateurs permanents et un chiffre d'affaires de 220 millions d'euros, c'est la plus importante filiale du groupe d'agroalimentaire suédois Alfesca. n

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