Miyowa joue les réseaux

La start-up surfe sur les messageries instantanées sur mobiles.

paca/télécoms/2e prix

« Nous répondons à un besoin basique universel de l'homme : être aimé et savoir qu'il l'est », résume Pascal Lorne, cofondateur en 2003 de Miyowa à Marseille avec François Colon. Avec MoveMessenger et InTouch 5, la start-up s'affiche comme le leader mondial des solutions de messageries instantanées sur téléphones mobiles. Elle travaille avec 25 opérateurs dans le monde et bientôt un 26e, aux États-Unis, premier point d'entrée sur un marché qui sera sa priorité en 2010. « Nous atteindrons 10 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année contre 6,5 millions en 2008 et notre croissance avoisinera 50 % en 2010. » Une progression dans la droite ligne de celle engrangée entre 2004 et 2008 : + 6.440,3 %. Ce qui lui a valu de remporter le 2e prix national du Deloitte Technology Fast 50 (et le 1er prix pour la région Sud, voir « La Tribune » du 6 novembre 2009).

visées sur l'asie

Désormais rentable, Miyowa (80 salariés) dispose d'implantations à Singapour, d'où elle prospecte l'Asie, et aux États-Unis, à San Francisco. En 2006 et 2008, la PME a réalisé deux levées de fonds pour près de 9 millions d'euros auprès de TechFund, Sophia Eurolab et Crédit Agricolegricole Private Equity. Ces soutiens l'ont aidée à finaliser une technologie pour un millier de mobiles toutes marques. Dernière clé de son essor : un modèle économique lié à l'usage de ses solutions, rapidement générateur de revenus. S'ils ont régulièrement des sollicitations pour leur racheter Miyowa, Pascal Lorne et François Colon ont toujours refusé : « Aujourd'hui, nous faisons le marché. Pourquoi vendrions-nous ? » Jean-Christophe Barla, à Marseille

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