Avantage 1

Le loueur massifie ses achats d'équipements, ce qui lui permet de négocier auprès de ses fournisseurs des tarifs intéressants, auxquels les PME n'ont pas accès.
En outre, il prend en charge la problématique complexe du calcul de l'amortissement.

Avantage 2

Le locataire bénéficie d'une prévisibilité de ses charges en négociant avec le loueur le montant des loyers en fonction de la durée des locations. La tendance est à
l'allongement de la durée de location afin de réduire le montant des mensualités.

Avantage 3

La location évite à l'entreprise deux écueils : celui de grever sa trésorerie en sortant du cash pour un achat immédiat. Ou celui d'alourdir son bilan par de l'endettement bancaire en cas d'achat financé. Sur le plan de la fiscalité, les loyers entrent dans les frais généraux ou les frais d'exploitation.

Avantage 4

En matière de trésorerie, l'entreprise peut résilier un contrat de location, même en location longue durée (LLD), plus facilement qu'un contrat de crédit-bail ou
lors de l'acquisition directe d'un bien. Cela permet, de façon très flexible, d'ajuster à la hausse ou à la baisse les capacités de production de l'entreprise.

Avantage 5

Le matériel de location est généralement récent et bien entretenu. Il en résulte une utilisation plus fiable, plus efficace et généralement conforme aux réglementations
sur les conditions de sécurité au travail. Notamment en ce qui concerne les nacelles élévatrices, les chariots élévateurs ainsi que les outillages coupants, perforants et contondants.

Avantage 6

Avec le dispositif du « sale and lease-back », l'entreprise peut revendre un actif à un loueur qui ensuite le lui redonne à la location. Ce moyen permet de dégager
immédiatement du cash, grâce à la vente de l'équipement. Et de lisser les charges à partir d'un loyer étalé dans le temps. Le « sale and lease-back » convient bien aux outillages, aux véhicules, aux engins de manutention et même aux actifs immobiliers. À cet égard, il existe des dispositifs incitatifs pour céder des immeubles à des sociétés d'investissement immobilier cotées (SIIC) et à des sociétés de placement à prépondérance immobilière à capital variable (Sppicav) à un taux d'imposition sur les plus-values de 19 % au lieu de 33,33 %. Ce dispositif vient d'être reconduit jusqu'au 31 décembre 2011.

Inconvénient 1

La location reste, évidemment, une dépense à fonds perdus. L'entreprise paie chaque mois pendant des années pour utiliser un actif dont elle ne sera jamais propriétaire et qu'elle ne peut donc pas inscrire au bilan. Certes, la location reste intéressante pour des biens qui se dévalorisent vite, mais pour des
équipements de production lourds ayant vocation à être exploités de façon pérenne, le crédit-bail est une solution plus appropriée.

inconvénient 2

La location peut convenir à des équipements assez standards. Moins aux équipements spécifiques.