Les universités ont aussi leurs pépites

Créées par de jeunes profs dynamiques, des filières universitaires se multiplient dans l'Hexagone en jouant de la sélectivité et de la professionnalisation.

Dauphine, qui a soufflé, le 26 avril, ses 40 bougies, est l'exemple parfait de ces « pépites » universitaires qui se multiplient et, désormais, font jeu égal avec les grandes écoles de management. C'est aussi le cas de l'École de management de Strasbourg, qui se targue de mieux faire que Dauphine. La business school de la plus grande université de France recrute au niveau bac + 2 avec le même concours que HEC et les grandes écoles de commerce parisiennes. Elle a réussi la synthèse entre les plus beaux acquis des grandes écoles et les meilleures traditions universitaires : sélectivité du concours d'entrée et insertion professionnelle comme les premières ; autonomie et rigueur théorique comme les secondes. Sous la houlette de son directeur, Michel Kalika, cette école a noué de multiples partenariats avec les entreprises nationales et européennes, profitant de sa localisation dans l'une des capitales de l'Europe.

Contribution des entreprises

Comme d'autres de ces « pépites », l'EM Strasbourg diversifie ses sources de financement : contribution des entreprises, mais aussi des étudiants, dont les droits universitaires n'ont plus rien à voir avec les plafonds légaux.

Evaluation des masters

Où sont les autres « pépites » ? À titre d'illustration, Patrick Hetzel, le directeur général de l'Enseignement supérieur au ministère du même nom, indique que d'autres bons cursus universitaires en gestion se trouvent, pour l'Île-de-France, à Paris-I, Paris-II et Paris-XII et, en région, généralement dans les instituts d'administration des entreprises (IAE). Pour les repérer, souligne ce haut fonctionnaire, il convient de consulter les informations que les universités diffusent sur les salaires de première embauche et le taux d'insertion professionnelle des diplômés. De plus une évaluation des masters est en cours. Les diplômes de plusieurs universités ont déjà été passés au crible et sont disponibles sur le site de l'agence d'évaluation (www.aeres-evaluation.fr/les-rapports- d-evaluation-de-l). Désormais, l'univers parfois obscur des facs est soumis à une saine transparence

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