La virtualisation apporte des économies tangibles

Lectra préfère muscler ses serveurs plutôt que ses PC. La virtualisation des applications et des serveurs procure une protection gérée depuis le site central et s'inscrit dans une stratégie de consolidation globale.

Les industriels utilisant des matériaux souples connaissent bien le français Lectra, ses machines industrielles de découpe et ses logiciels. Pour servir 1.500 collaborateurs dans le monde, le spécialiste des solutions technologiques intégrées est très informatisé. Son centre de données bordelais dispose de 100 serveurs physiques HP (à lames, en majorité) et de 150 serveurs virtuels ; il héberge quelque 40 téraoctets de données sur des plates-formes EMC.

Tolérance aux pannes

La disponibilité des services, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, résonne comme un leitmotiv aux oreilles des exploitants informatiques. Lectra améliore ce critère au travers d'accès redondants aux données et par une consolidation des ressources de traitement. « Tout le système d'information est conçu pour tolérer des pannes et apporter de bonnes performances aux utilisateurs. Nous agissons au niveau des systèmes, des applications, des gestionnaires de données, du réseau de stockage et devons bien protéger l'ensemble », explique Jean-Christophe Glot, le responsable des infrastructures. En pratique, les applicatifs des postes clients s'exécutent sur de solides fermes de serveurs : « Les serveurs Oracle et les plates-formes Presentation Server de Citrix tirent la quintessence des machines physiques qui sont extrêmement sollicitées en puissance et en mémoire. Chacune de ses unités centrales est utilisée à 90 % », précise l'informaticien. Moins encombrants et moins consommateurs d'énergie (à puissance équivalente) que les serveurs traditionnels, les serveurs à lames sont conçus pour tolérer la moindre panne.

La motivation pour faire évoluer le datacenter est également économique : « Nous suivons une démarche de consolidation et de réduction des coûts. Côté PC, nous assurons la mise en veille centralisée des écrans et des disques durs à partir d'un dispositif spécifique à Windows », poursuit-il. Les baies de disques pourraient bientôt suivre l'exemple et ralentir leurs disques destinés à la sauvegarde et à l'archivage, des supports magnétiques principalement sollicités la nuit. D'ici trois ans, l'objectif du service informatique consiste à baisser la consommation électrique totale de 5 %. Lectra compte y parvelisateurs. Pour les soutenir, les services informatiques métiers empruntent plus fréquemment l'architecture Web. Mais certains services exigent d'anciennes versions du logiciel Internet Explorer de Microsoft quand d'autres recommandent son rival Firefox. Le laboratoire retient... les deux navigateurs sur ses PC (IE version 6 et Firefox version 3.52). Déploiement repensé Face au poids croissant de ces environnements d'exécution, le déploiement est repensé par une image complète du poste de travail qui recense toutes les applications et raccourcis vers les services professionnels. « Firefox convient mieux aux services Google, certaines fonctionnalités restant inaccessibles depuis le navigateur de Micronir via la conjonction de technologies récentes, même si Microsoft prétend que Windows 7, optimisation du code oblige, consommerait 15 % d'énergie en moins que son prédécesseur.

Pour l'heure, l'exploitation informatique de Lectra préfère combiner la virtualisation de serveurs VMware sur des plates- formes multiprocesseurs multi- coeurs, à moindre dissipation thermique. Il est permis ainsi de doubler le nombre de serveurs virtuels en utilisation simultanée. Avec ce dispositif, on peut compter jusqu'à 20 ordinateurs virtuels par serveur. L'investissement matériel de Lectra privilégie les derniers serveurs Intel, testés avec succès dans cette perspective : « L'architecture des serveurs Intel Nehalem apporte une gestion plus véloce de la mémoire, une réduction d'énergie et favorise la virtualisation de nos applications sous Windows et linux », confirme Jean- Christophe Glot.

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Woaouh, Mr O.B. je puis affirmer que vous ne vous etes absolument pas relu ! Je ne parles pas de fautes d'orthographes mais de (nombreuses) phrases tronquees ... Et qui par consequent n'ont plus aucun sens ! Ou peut etre n'est-ce qu'un vulgaire copie...

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