BNP Paribas balise le parcours de ses expatriés

Le groupe bancaire aide ses salariés qui partent en mission à l'étranger à préparer leur départ, leur séjour et leur retour.

« S 'expatrier n'est jamais une expérience facile. Quitter ses repères habituels pour s'intégrer à un nouvel environnement est déjà une source de stress. Devoir s'adapter à un nouveau poste ne fait qu'en rajouter », remarque Hans Vanbets, responsable du management des talents pour le groupe BNP Paribas. Il est bien placé pour le savoir : ce Bruxellois est installé à Paris depuis quelques semaines.

Pour éviter les déconvenues, BNP Paribas soigne d'abord le recrutement des candidats au départ. « Nous considérons que la mobilité internationale fait partie de la carrière de nos cadres dirigeants et de certains experts, explique Hans Vanbets, qui gère 1.705 expatriés dans le monde. Lorsque l'un d'eux fait part de son intérêt pour un poste à l'étranger, nous lui en fournissons une description très détaillée et le convions à des entretiens pour évaluer sa motivation. » S'il est retenu, l'individu suit une formation culturelle sur le pays où il doit s'installer. « Avec son conjoint, précise Hans Vanbets. Car une expatriation implique souvent toute une famille. » L'expatrié peut dès lors partir l'esprit tranquille. « Nous garant i s sons , par contrat, la continuité de qualité de vie de nos expatriés en matière de rémunération, de congés et de conditions de travail, assure Hans Vanbets. Nous leur garantissons également la continuité de leurs droits en France en matière de protection sociale, ainsi que leur réintégration, à leur retour, à des fonctions comparables à celles qu'ils occupaient au moment de leur départ. »

Partager l'expérience

Après dix-huit à vingt-quatre mois passés dans son pays d'accueil, l'expatrié commence à évoquer avec son gestionnaire de carrière son expérience, ses souhaits ainsi que les opportunités. « Nous confions à nos expatriés des missions de trois à cinq ans, détaille Hans Vanbets. Si au terme de ce délai, ils s'aperçoivent qu'ils veulent rester dans le pays où ils sont, nous essayons de voir quelles solutions nous pouvons leur proposer. Sinon, ils rentrent travailler quelques années en France pour éviter de perdre le contact avec leur base. Avant, le cas échéant, de repartir. »

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