A quoi sert un MBA  ?

Tous les recruteurs vous le diront, le MBA constitue un booster inégalé de carrière. Mais attention : décrocher ce diplôme ne suffit pas. Faut-il encore avoir choisi celui en adéquation avec vos motivations profondes.

Le MBA permet d'avoir une vision globale de l'entreprise et plus seulement au regard de sa propre fonction », explique Patrick Collin, diplômé de l'Executive MBA de l'ESCP Europe. L'internationalisation des cursus et des promotions constitue l'autre point fort de cette formation. Un moyen aussi de développer son réseau.

Le MBA ne sert pas seulement à travailler dans le conseil ou la finance, bien que ces secteurs restent très prisés par les titulaires de ce diplôme. Selon Françoise Rey, directrice du MBA grandes écoles de l'Essec, « le MBA ouvre des perspectives dans tous les domaines : marketing, communication, etc. Par exemple, cette formation peut intéresser un étudiant en histoire de l'art qui se destine au management de la culture ». De plus, des MBA sectoriels, qui se sont multipliés ces dernières années, par exemple dans le luxe, l'offre de formation s'est encore diversifiée. Pour autant, MBA ne rime pas obligatoirement avec promotion. D'où les désillusions de candidats. Afin d'éviter ces déconvenues, il faut être clair sur ses motivations.

Des salaires sous pressions

Mythe ou réalité ? Le MBA permettrait de multiplier son salaire par deux et de le voir flirter avec les 100.000 euros pour les plus expérimentés. En vérité, les rémunérations octroyées à la suite d'un MBA varient beaucoup selon l'expérience préalable au diplômé et le secteur d'activité dans lequel le cadre évolue. Par ailleurs, les secteurs traditionnellement friands de MBA, comme la finance ou le conseil, sont aussi ceux qui offrent les plus fortes rémunérations. « En moyenne, un cadre qui gagne 50.000 euros à l'entrée de notre MBA touchera 95.000 euros à la sortie », assure Valérie Gauthier, directeur délégué du MBA d'HEC. Tous MBA confondus, les cadres voient généralement leur salaire augmenter d'environ 25 % à 30 % après un MBA. Mais vu la morosité économique ambiante, cette moyenne risque fort d'être revue à la baisse.

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