Se tient mardi le sommet de l'ONU sur le climat en préparation des réunions de Copenhague à la fin de l'année. Les Etats-Unis risquent d'y être très critiqués même si l'administration Obama a rompu avec les frilosités en la matière de son prédecesseur.
Les Européens, eux, veulent se battre pour tenter d'imposer une taxe climat dont ils rêvent à leurs frontières comme l'avait indiqué Nicolas Sarkozy en dévoilant les modalités de la fameuse "taxe carbone" française.
Pour sa part, le nouveau gouvernement japonais souhaite mettre en place un système obligatoire de quotas d'émissions de gaz à effet de serre dès l'année fiscale 2011-2012, rapporte dimanche le quotidien économique Nikkei. Ce dispositif serait l'un des principaux moyens mis en oeuvre par le Premier ministre Yukio Hatoyama pour réduire les émissions de son pays de 25% sous le niveau de 1990 pour 2020, indique le journal.
Une commission gouvernementale sur l'environnement devrait se réunir dimanche pour examiner l'idée, ajoute Nikkei. Le projet prévoit que le gouvernement attribuerait des quotas d'émissions aux entreprises. Celles qui dégageraient moins de gaz polluants que leur quota auraient le droit de vendre le surplus.
Hatoyama souhaite accentuer les efforts du Japon afin de peser plus lourd lors de la réunion de l'Onu sur le climat à Copenhague en décembre, et d'inciter la Chine et l'Inde à participer davantage aux efforts internationaux.
Le nouveau gouvernement risque toutefois de se heurter aux industriels japonais, soucieux de préserver leur compétitivité alors que la reprise s'amorce.
Le Japon est le cinquième émetteur mondial de gaz à effet de serre. Ses émissions ont augmenté de 2,3% durant l'année achevée fin mars 2008, et l'Archipel se trouve à 16% au-dessus de objectifs imposés par le protocole de Kyoto.
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