DBT revendique le leadership mondial des bornes de recharge

La PME française, qui bénéficie d'une ancienneté de 20 ans sur le marché hexagonal, prend pied à l'étranger.
Borne pour véhicules électriques - Type "BVE" / (C) DBT

Ce sont ses premières bornes de recharge rapide (30 minutes) que l'entreprise de Douai DBT vient d'installer à Monaco, où elle était déjà présente en recharge lente depuis 1995. Depuis une vingtaine d'années, ce spécialiste de la distribution d'énergie s'est positionné sur ce segment de marché. Et il y est resté pendant la traversée du désert du véhicule électrique, assurant en direct de 1998 à 2008 la maintenance des bornes qui avaient été installées par son partenaire EDF.

Aujourd'hui, DBT annonce un parc de 6.000 bornes, dont 5.000 en France, et 450 sites européens équipés, dont Bordeaux, La Rochelle et Paris. La PME (14 millions d'euros de chiffre d'affaires attendus pour 2010-2011) et l'électricien sont à nouveaux partenaires sur certains projets, comme l'expérience menée à Strasbourg en partenariat avec Toyota. Alors que ce marché renaît à la faveur du plan gouvernemental véhicules décarbonés et mobilise d'autres acteurs français tels que Schneider Electric ou Legrand, DBT n'entend pas abandonner le terrain conquis.

Son PDG Hervé Borgoltz compte conserver entre le quart et le tiers du marché domestique, y compris celui des bornes de recharge à domicile. Pour lui, les petites expérimentations, qui se multiplient actuellement en France, ne sont pas faites pour les grandes sociétés. Le marché français, l'un des premiers au monde après les États-Unis (la Chine restant assez opaque), pourrait ne pas conserver longtemps cette place. Pourtant, « nous avons absolument besoin de terrains d'expérimentation et de références en France », insiste Hervé Borgoltz.

Ce qui ne l'empêche pas, en parallèle, d'essaimer ses implantations commerciales aux Etats-Unis, en Syrie, au Qatar et à Abu Dhabi. Et, dans le cadre d'un partenariat avec Matra et l'entreprise américaine All Cells, le français vient de signer avec la Jordanie un contrat pour des stations de charge solaires, sur des fonds USAID, l'agence américaine pour le développement international.

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Commentaire 1
à écrit le 09/12/2010 à 10:27
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Et quel est le premier intéressé à vendre du courant si ce n'est EDF !!. Malheureusement, lorsque le problème leur était posé de concevoir des bornes de recharge, EDF comprenait qu'il devait faire une voiture électrique ! Bravo à cette PME.

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