Les courts jouent des coudes

Une heure et neuf minutes, deux films, une même séance, il n'en faut pas plus à Pascale Breton et à Damien O'Donnell pour prouver, l'une avec la Huitième Nuit, l'autre avec Trente-cinq contre un que la longueur ne fait rien à l'affaire et que la concision, l'ellipse, le clin d'oeil sont les adjuvants stimulants du talent. Jusque-là scénariste, la réalisatrice de la Huitième Nuit n'a rien perdu de sa maîtrise des situations. Elles s'enchaînent autour d'Edwin (Arnold Barkus), jeune Américain, traducteur français-anglais, dans une logique de ratages successifs que l'on pressent dès les premières minutes, dès qu'il accepte, presque par inadvertance, de traduire en arabe les quarante
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