Une autre politique

L'annonce par le gouvernement d'une possible hausse des impôts directs et de la taxe sur les plus-values des sociétés suscite la polémique. L'opposition s'indigne, avec raison, que la gauche reprenne son éternelle antienne sur « les riches qui doivent payer ». Pourquoi toujours, en effet, pénaliser le dynamisme et le savoir-faire de ceux qui, comme le dit excellemment Lionel Jospin, savent « tirer leur épingle du jeu » ? Il faudrait en finir avec ces vieilles recettes qui nous ont fait tant de mal et s'en aller enfin, hardiment, vers une autre politique. Pour commencer, on taxerait plus lourdement les entreprises qui ont l'incivisme de faire des pertes. Cela les obligerait sûrement à renouer avec les bénéfices. Et, pour finir, on soumettrait les plus pauvres à des prélèvements importants. Pas tant, cette fois-ci, pour les obliger à s'enrichir - quoique, pour échapper à l'impôt, que ne feraient certains... - mais tout simplement parce qu'ils sont les plus nombreux.
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