Un grand vide et des petits creux

« Vous verrez, lorsque je serai mort, ils me trouveront soudain toutes les qualités qu'ils me refusaient de mon vivant. Et même certaines que je n'ai jamais eues !... » François Mitterrand, en vrai combattant politique, trouvait dans les attaques et les insultes de ses adversaires le carburant de son inaltérable pugnacité. Il y voyait même la preuve qu'il était toujours redouté, lui qui se prétendait - en se vantant un brin - « l'homme le plus détesté de France ». Et ce que l'on entend aujourd'hui dire de lui, venant d'hommes qui le craignaient, l'abominaient ou au mieux n'éprouvaient qu'indifférence à son égard, sonne terriblement creux. Comme autant de poignées de terre jetées sur son cercueil. «
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