Les technos américaines en Europe

Pour sa deuxième édition, le California Tech Showcase avait sélectionné 28 entreprises américaines du secteur des nouvelles technologies et, dans le cadre de la Transatlantic Green Platform, pas moins de 22 start-up dans ce qu'il est convenu d'appeler les clean tech. Cette appellation désigne toutes les technologies qui visent à mieux recycler, à économiser l'énergie ou à en produire de façon propre. La manifestation s'est tenue à La Baule, en parallèle de la 6e World Investment Conference (WIC) qui a rassemblé près de 700 responsables économiques et politiques.Les start-up représentaient tous les métiers des technologies de l'information et de la communication : matériel et logiciel, Internet, bien sûr, mais aussi les réseaux télécoms et les médias. Leur but, en venant rencontrer les représentants du monde des affaires en Europe, est clairement de nouer des contacts avec d'éventuels distributeurs ou représentants et de trouver des investisseurs pour leur développement sur le Vieux Continent. Les organisateurs convient à ces rencontres les dirigeants des 200 principaux groupes européens.PROSPECTIONLes start-up participantes sont généralement des entreprises qui ont validé leur concept technologique et signé leurs premiers partenariats. C'est le cas de Pulse-Link, qui développe une solution à la fois matérielle et logicielle pour la circulation des contenus numériques en haute définition (HD) dans la maison, à haut débit et sans fil, une sorte de réseau wi-fi plus puissant pour tous les équipements médias de la maison. À l'occasion du Consumer Electronic Show, en janvier dernier, la société a annoncé un partenariat avec Westinghouse pour l'installation de sa solution sur un téléviseur HD, produit commercialisé aux États-Unis depuis le mois d'avril." Nous sommes venus à California Tech Showcase pour rencontrer des décideurs européens, identifier les revendeurs et les intégrateurs susceptibles d'être intéressés par notre technologie, explique Bruce Watkins, cofondateur et directeur général. Mais aussi pour mieux connaître le contexte réglementaire européen, car la législation est très forte dans notre domaine. " Vu le nombre de rendez-vous qu'il avait pour la journée, gageons que la société fera bientôt parler d'elle en Europe...
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