La vodka a parfois un goût aigre pour Total

cite>Total n'est pas toujours à la fête en Russie. Fort désireux d'avoir accès aux riches ressources en hydrocarbures du pays, le géant énergétique français a tenté de prendre des parts successivement dans le pétrolier Sibneft en 2004, puis dans le gazier Novatek cette année. Peine perdue, des autorités russes, réticentes, ont fait échouer les plans de la major. Dans l'exploitation directe de gisements par sa filiale russe, Total rencontre aussi des difficultés. Après y avoir investi 146 millions de dollars en 2001 puis 178 millions l'année suivante, Total a vu son plan de développement du gisement de Khariaguinskoïe rejeté par les autorités russes. Sommé de payer 50 millions de dollars d'amende, le pétrolier dépité a alors décidé de porter plainte devant la cour d'arbitrage de Stockholm. Finalement, Total accepte de retirer sa plainte tandis que de leur côté, les Russes passent l'éponge sur l'amende et les taxes dues sur les trois dernières années et demie, soit la durée depuis laquelle l'exploitation du gisement a été stoppée. Pour plusieurs experts russes, cette solution mi-chèvre, mi-chou devrait inciter Total à se montrer plus flexible avec les autorités russes si le groupe français veut avoir une chance d'exploiter davantage les gisements sibériens qu'il convoite. Car les candidats étrangers ne manquent pas. Emmanuel Grynszpan, à Moscou
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