Elles sont au nombre de 29. Elles, ce sont les recommandations formulées par le groupe " Facteur 4 ", dirigé par Christian de Boissieu, dans un rapport remis hier à Nelly Olin, ministre de l'Écologie, et François Loos, ministre délégué à l'Industrie. Le président du Conseil d'analyse économique s'était vu confier la mission d'identifier des scénarios économiquement réalistes afin de réaliser le fameux " facteur 4 ", qui correspond au défi de la division par 4 des émissions de gaz à effet de serre (GAS) que doivent atteindre les pays industrialisés d'ici à 2050. Parmi les recommandations formulées par le groupe Facteur 4, constitué d'experts de la société civile et de spécialistes de l'énergie, on peut citer celle consistant à " s'assurer que le projet des acteurs financiers publics soit aussi cohérent que possible avec la politique française de lutte contre le changement climatique ". Ce qui signifie notamment que pour la Banque mondiale et les banques régionales de développement " la France, en tant que bailleur important de ces institutions, doit prendre clairement position pour que celles-ci réduisent les financements relatifs aux énergies les plus fortement émettrices en GAS ".Programmes de R&D. Le document propose également de " faire émerger dans les différents corps de métiers une génération formée aux enjeux climatiques de demain et aux réponses à donner [...] tout particulièrement en matière d'efficacité énergétique et de matériaux renouvelables ". Les experts recommandent également " de favoriser par le soutien à des programmes de R&D [...] l'éclosion des technologies qui, par substitution, peuvent réduire les émissions de GAS ", mais aussi d'" agir sur la motorisation des véhicules " et de " développer taxation ou subvention vis-à-vis des biens d'équipement et de consommation en fonction du niveau d'émission de GAS dû aux consommations d'énergies fossiles qu'ils entraîneront dans le futur ".

latribune.fr

26 Sept 2008, 1:41

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