Le député socialiste Gérard Bapt a rendu publiques hier les conclusions de son rapport, commandé par la commission des Finances de l'Assemblée, sur la mise en oeuvre du " plan cancer ". Il y souligne plusieurs faiblesses de la politique de lutte contre la maladie : une prévention et un dépistage insuffisamment développés, des données épidémiologiques insuffisantes, un manque de coopération entre les acteurs en matière d'offre de soins, des efforts de recherche trop dispersés et un système de recherche clinique inefficace. Concernant l'Institut national du cancer (Inca), chargé depuis 2004 de coordonner les actions de lutte contre le cancer et dont la gestion fait polémique, Gérard Bapt conclut qu'un " renforcement du contrôle économique et financier et du rôle du conseil d'administration dans le domaine budgétaire sont souhaitables ". " Une gestion plus rigoureuse des dépenses de fonctionnement doit être recherchée ", ajoute-t-il. Le député préconise également une clarification du paysage sanitaire et une politique de santé publique transversale, pilotée par le ministère de la Santé.
Un rapport signale les faiblesses du " plan cancer "
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