Consacrées aux enjeux énergétiques du futur, les rencontres d'Aix-en-Provence, organisées par le Cercle des Économistes, dont La Tribune est partenaire, se sont clôturées ce week-end. Dans la déclaration finale, les économistes rappellent que " la rareté est de retour. Elle change de forme. Contrairement à ce que suggère la conjoncture, notamment pétrolière, cette rareté n'est pas exclusivement celle de l'énergie, mais plus encore celle de l'eau, des ressources agroalimentaires, de la santé ou de l'environnement. Elle appelle à un renouveau de la gouvernance mondiale et du multilatéralisme". Ils soulignent également le fait qu'on " ne peut plus prétendre réguler le monde au sein du G8 dont sont absents et les pays qui croissent le plus vite et ceux qui sont exclus de la croissance (...). Il faut largement élargir le club de la concertation internationale".En conclusion, la déclaration indique que la réponse aux nouvelles raretés n'implique pas de renoncer à la croissance, au contraire. Elle impose, par exemple, d'accepter le renouveau du nucléaire et le développement d'OGM. Mais elle suppose aussi le changement profond des modes de consommation des pays développés, un progrès des formes de redistribution et surtout, une refondation de la gouvernance mondiale.

latribune.fr

26 Sept 2008, 1:40

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