Le ministre de la Solidarité, Martine Aubry, a indiqué hier que le gouvernement Jospin, en attendant une nouvelle réforme globale de la Sécu, « ne lâchera pas les outils existants, même s'ils sont insuffisants ». Concernant le système de reversement d'honoraires en cas de dérive des dépenses médicales, Martine Aubry a jugé ce mécanisme « imparfait », mais a souligné que « nous ne remettrons pas en cause ce qui existe tant que nous n'aurons pas trouvé des solutions plus adaptées ». Se déclarant « ouverte à toutes les propositions », elle a annoncé son intention de recevoir, avec le secrétaire d'Etat à la Santé, Bernard Kouchner, l'ensemble des syndicats de médecins, « à partir du 11 ou 15 juillet ». Elle a écarté catégoriquement l'hypothèse d'une modulation des prestations maladie ou vieillesse en fonction des revenus, sur le modèle du plafonnement des allocations familiales. n
Avant une réforme de la Sécu, Aubry ne veut pas «lâcher les outils existants»
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