Le « ni-ni » en débat au PS

On reparle de la gestion du secteur public dans le camp socialiste. En marge du dossier Vilvorde, le débat a été réouvert, mardi, à l'occasion du bureau national du PS, en présence de Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, et de Christian Pierret, secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie. Si le mot « privatisation » demeure banni rue de Solférino, Henri Weber, sénateur de la Seine-Maritime, n'en a pas moins jugé la position du « ni-ni » (ni privatisation-ni nationalisation) « purement inconsistante et conservatrice ». « Quelle est notre doctrine en matière d'ouverture du capital pour les entreprises publiques du secteur concurrentiel ? », s'est-il interrogé, tandis que Julien Dray, pour la gauche socialiste, estimait « qu'il faut peut-être que l'Etat donne son avis sur les dossiers concernant les entreprises où il est actionnaire ». Le débat demeure donc des plus ouverts sur le sujet. En distinguant, lors de son discours de politique générale, « services publics » non privatisables et « secteur public », susceptible d'« adaptations », le Premier ministre, Lionel Jospin, n'avait pas fermé la porte à l'ouverture du capital de certaines entreprises nationalisées. Ce sont ces « adaptations » qui posent aujourd'hui problème au PS, car elles pourraient s'apparenter à autant de dérogations au fameux « ni-ni ». « Lorsqu'une nécessité apparaît, par exemple dans le cadre d'un engagement européen faisant suite à une opération de recapitalisation, à ce moment la procédure de privatisation pourra suivre son cours », a par exemple déclaré Dominique Strauss-Kahn, la semaine dernière au Forum de l'Expansion. Le Crédit Lyonnais, le GAN-CIC (lire Voir Evenement
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