Le déficit budgétaire de l'Italie dérive vers 4,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2006 et la situation des finances publiques est désastreuse, a estimé hier le vice-ministre de l'Économie, Vincenzo Visco. Il a confirmé que le nouveau gouvernement entendait en particulier agir sur la taxation des revenus financiers et sur les successions mais surtout enrayer la fraude fiscale. "Nous devons profiter des modestes signaux de reprise. Ce ne sera pas facile mais c'est possible", a ajouté le vice-ministre.Ces déclarations interviennent alors que le nouveau ministre de l'Économie, Tommaso Padoa-Schioppa, a aussi sonné l'alarme sur l'état des comptes publics, comparant la situation à celle du début des années 1990, quand la dette avait atteint des sommets. Le déficit public a atteint 4,1 % du PIB l'an dernier et la dette 106,4 %, et les économistes attendent des mesures énergiques pour ramener le déficit sous les 3 % du PIB en 2007, conformément aux engagements pris avec Bruxelles.
Le déficit budgétaire italien dérive à 4,5 % du PIB
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