Trichet et Sarkozy se renvoient la balle sur les taux

C'est l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide. D'un côté, le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui s'inquiète des effets néfastes d'une hausse des taux d'intérêt, comme celle pratiquée la semaine passée par la Banque centrale européenne. Des effets qui vont du ralentissement de la croissance à une poussée de l'euro pénalisant les exportations européennes. Lors du conseil national de l'UMP à Paris ce week-end, Nicolas Sarkozy s'est demandé s'il était " raisonnable " d'avoir des taux européens à 4,25, " alors que les Américains ont des taux à 2 % ". Un différentiel de taille, en effet.Côté verre à moitié plein, le patron de la Banque centrale lui a répondu le lendemain à l'occasion des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence. " Nous avons eu le sentiment, en prenant cette décision, qu'on assurait la stabilité des prix, or elle protège les plus démunis ", a-t-il dit.
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