Le chef du gou- vernement, Lamberto Dini, se présentera mardi devant les députés pour vérifier s'il ne dispose pas d'une majorité suffisante pour continuer à gouverner. Le débat pourrait durer jusqu'à samedi. Son issue est incertaine. De fait, les tentatives menées par les deux grandes alliances politiques italiennes de gauche et de droite pour trouver un accord sur la forme du prochain gouvernement italien ont échoué, a annoncé vendredi Romano Prodi, chef de la coalition de centre gauche dite « L'Olivier ». Il avait rencontré en début d'après-midi Silvio Berlusconi, chef du « Pôle de la liberté » (alliance de droite). Le chef du centre gauche a précisé qu'au cours de l'entretien « Silvio Berlusconi a réaffirmé la position du "Pôle de la liberté" qui est de provoquer une crise gouvernementale. Dès lors, la conversation n'avait plus lieu de se poursuivre », a-t-il dit. Il a ajouté qu'aucune autre rencontre entre les deux blocs n'est programmée. « L'Olivier » estime qu'une crise gouvernementale, avec en conséquence probable des élections, doit être évitée alors que l'Italie préside l'Union européenne au premier semestre de 1996. De son côté, Silvio Berlusconi a affirmé que la position de « L'Olivier » est « absurde » : « Romano Prodi a posé comme condition à notre dialogue qu'il n'y ait pas de crise gouvernementale. » En conséquence, a-t-il ajouté, « il semble que se créent les conditions pour des élections », ce que le Pôle a toujours considéré comme la solution « salu-taire », a-t-il conclu.

latribune.fr

26 Sept 2008, 2:25

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