Des faucons dans le gouvernement israélien

Les résultats confus des législatives du 10 février ont contraint le chef de la droite israélienne à nouer des alliances tous azimuts aussi bien avec des formations d'extrême droite que le Parti travailliste d'Ehoud Barak, le ministre de la Défense sortant qui a conservé son portefeuille, grâce à un ralliement de dernière heure. inquiétude à l'étranger Sur le front diplomatique, ce gouvernement aux effectifs pléthoriques (30 ministres et 7 vice-ministres) va subir très vite son baptême du feu avec un nouveau chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman, dirigeant d'Israël Beiteinou, un parti ultranationaliste. Ses positions « faucon », ainsi que le refus de Benyamin Nétanyahou d'accepter l'idée d'un État palestinien suscitent la plus grande inquiétude à l'étranger. Signe des temps : Barack Obama a proclamé que le statu quo actuel avec les Palestiniens était « intenable ». Délaissant le ton feutré habituel, l'Union européenne a prévenu elle aussi que Benyamin Nétanyahou devrait « subir les conséquences » d'un gel des négociations avec les Palestiniens. Pour ce qui est de l'économie, le nouveau Premier ministre a fait miroiter une sortie rapide de la récession. Mais, dans ce cas aussi, une politique étrangère « dure » risque de redonner à Israël une image d'un « pays à risques » auprès des investisseurs étrangers. Benyamin Nétanyahou réplique que son pays a de tels atouts avec son tissu très dense d'entreprises de haute technologie, qu'il y a tout lieu d'être optimiste? PASCAL  LACORIE
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