Une crise sans équivalent depuis la Seconde Guerre mondiale

Les chefs d'État et de gouvernements qui se retrouvent à Londres jeudi font face à la crise la plus profonde depuis la Seconde Guerre mondiale. L'OCDE prévoit une contraction de 4,3 % de l'économie dans sa zone en 2009 et une stabilisation à ? 0,1 % l'an prochain. « Aux États-Unis, au Japon, dans la zone euro et dans l'ensemble de la zone de l'OCDE, la production baissera de 4 % à 7 % cette année et restera généralement stagnante l'an prochain », indique l'organisme, soulignant que « le danger le plus grave est qu'avec l'affaiblissement de l'économie réelle, la santé des institutions financières se dégrade davantage, les obligeant à réduire leurs prêts ». Le chômage augmentera « fortement » dans tous les pays de l'OCDE, « avec une pointe en 2010 ou au début de 2011 ». Dans la majorité des pays, il dépassera les 10 % pour la première fois depuis le début des années 90. « Il doublera quasiment par rapport à son niveau de 2007 dans les pays du G7. » Des prévisions en ligne avec celle de la Banque mondiale qui table sur une contraction de l'économie mondiale de 1,7 % en 2009 et une croissance « légèrement positive » en 2010. Celle-ci s'inquiète notamment de la capacité des pays en développement à lever les capitaux. Leurs besoins de financement extérieur augmenteront pour atteindre probablement 1.300 milliards de dollars en 2009, y compris les déficits courants et les remboursements au titre du principal de la dette privée exigible. Avec le reflux des capitaux extérieurs, les besoins de financement non couverts seraient de l'ordre de 270 à 700 milliards de dollars. X. H.
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