JEAN-charles decaux, président du directoire de JC decaux  : « Il y a une vraie volonté d'agir »

essimisme. « Je viens à Davos depuis longtemps, je fais d'ailleurs partie des Young Global Leaders, un groupe d'échanges à haut niveau. Le climat de cette édition 2009 est évidemment pessimiste. Mais au fur et à mesure que j'ai travaillé dans les sessions avec mes homologues dirigeants d'entreprise, j'ai vu des gens conscients de leurs responsabilités et déterminés à agir, qui ont pris la mesure de la gravité de la crise mais ne se laissent pas décourager. Le fatalisme n'est jamais bon dans les affaires, et il ne dure pas. De plus, il y a des secteurs qui restent protégés : les télécoms, certains domaines des médias, la santé, la pharmacie. Ce sont des secteurs stratégiques et structurants pour le siècle à venir ! Reste que nous sommes dans une situation où il faut quasiment tout repenser. Et si les diagnostics sont partagés, nous sommes encore courts sur les remèdes. Il faut s'attaquer à cette crise financière, qui est la racine du mal et qui n'est pas terminée. Cela ne peut se faire qu'avec une action concertée des grandes nations. Et il faut être rapide, afin que la rivière du crédit ne s'assèche pas. Sinon, cela créerait des zones entières de désert industriel. Il faut en parallèle travailler à rétablir la confiance des consommateurs, très entamée. Les plans de relance doivent y contribuer, et permettre d'éviter la crise sociale. L'attention portée au règlement de la crise financière ne doit pas nous faire oublier les enjeux géopolitiques, le conflit israélo-palestinien au premier chef. Ce serait un signal formidable que de rétablir le processus de paix au Moyen-Orient, à un moment où la planète doute.
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