Contrôles, pression et bonus

Les auteurs du rapport : « Fighting Back [le programme de renforcement des contrôles mis en ?uvre après l'affaire Kerviel, Ndlr] est un bon remède aux lacunes constatées. »« Rien ne permet d'affirmer que Fighting Back couvre raisonnablement l'ensemble des risques opérationnels. »« Une refonte complète de l'approche des contrôles et des procédures d'alerte a été réalisée. »« Les calculs de risques utilisent des modèles mathématiques qui peuvent conduire à une illusion de contrôle et à des risques de pertes graves. »« Si l'on peut supposer que les contrôles mis en place limiteront fortement les risques, aucune assurance ne peut être donnée que d'autres fraudes ne puissent exister. »« Une étude particulière des risques provenant de la complexité et du nombre des applications informatiques devrait être entreprise. »Un trader : « Il y a une pression très forte des managers, qui vient du haut vers le bas, il faut développer le business. »Un trader : « Si vous supprimez le principe du bonus, vous videz les [salles de marché]. Les gens sont là et s'investissent autant dans le travail [pour avoir] un bonus. »Un jeune salarié du back-office : « Les gens du back-office ne sont pas assez bien payés. Le back et le middle, c'est le sous-métier [?]. On a une reconnaissance humaine mais pas financière. »Un cadre : « Le bonus est fixé de manière discrétionnaire, indépendamment de tout paramètre clair et à la convenance de la hiérarchie. En bref, il faut être politique. »Un salarié du middle-office : « Ce qui est dur, c'est de placer les congés. On travaille 10 heures par jour et, avec le problème de la charge de travail, il faut réussir à caler les congés. » B. J.
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