Il n'y a pas qu'aux États-Unis que des sociétés se retrouvent fragilisées pour avoir trop rémunéré leurs actionnaires. Le Royaume-Uni en a apporté une preuve récente et éclatante. Le mois dernier, la société de gestion New Star Asset Management s'est retrouvée dans une situation financière désastreuse, avec une dette de l'ordre de 230 millions de livres sterling, face à des actifs sous gestion réduits à 13 milliards, compte tenu de la crise financière. Cette dette substantielle n'est en aucun cas liée à l'activité même de New Star, mais provient d'un emprunt de 350 millions de livres destiné à financer le versement d'un dividende exceptionnel aux actionnaires ! Ces derniers étant d'ailleurs essentiellement de hauts dirigeants et des employés de New Star. Le marché a sanctionné cette prodigalité : l'action s'est effondrée de 97 % environ en 2008.

latribune.fr

15 Jan 2009, 1:29

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