La concurrence des banques mise à mal

Il semble loin le temps où les plans de sauvetage du Crédit Lyonnais devaient recevoir l'imprimatur de Bruxelles. Avec la crise, l'Europe ne semble plus en mesure de refréner les États volant au secours de leurs institutions financières. Au sein de l'Union, l'Irlande a été la première à se porter au chevet d'Allied Irish Bank et de Bank of Ireland. Les autres États n'ont pas tardé à lui emboîter le pas, le Royaume-Uni allant jusqu'à nationaliser RBS. L'Allemagne n'est pas en reste alors que le soutien du gouvernement français permettant aux banques de renforcer leur solvabilité et de leur redonner un accès indirect au marché obligataire suscite également des critiques à peine voilées sur cet avantage concurrentiel. On le voit, la finance globalisée ne saurait recourir au protectionnisme classique, mais cela n'empêche pas des distorsions de concurrence.
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