Les Bourses parient sur un avenir meilleur

Les investisseurs placeraient-ils tous leurs espoirs dans la capacité des grands chefs d'État de la planète à solutionner la crise ? La flambée des cours constatée sur les principales places boursières mondiales hier le laisse supposer. D'autant que la hausse s'est encore accélérée après les propos tenus par Gordon Brown. Ce dernier a officialisé l'intention du G20 d'injecter 5.000 milliards de dollars dans l'économie d'ici à la fin 2010. De Wall Street à la City en passant par Paris, les indices ont atteint des sommets. En Europe, le CAC 40 a franchi les 3.000 points en cours de séance pour finalement terminer sur un bond de 5,37 % à 2.992,06 points. De son côté, le Footsie 100 a progressé de 4,28 %, tandis qu'à Francfort, le DAX a grimpé de 6,07 %. Aux États-Unis, le Dow Jones et le Nasdaq affichaient des progressions proches 4 % à la mi-séance. De son côté le baril de pétrole WTI a gagné 9 % tandis que l'or s'effritait dans le sillage du dollar. Déjà, la première réunion du G20 du 16 novembre dernier n'avait pas laissé le marché indifférent. Mais contrairement à aujourd'hui, les investisseurs avaient, à l'époque, manifesté leurs craintes face au discours alarmiste des dirigeants politiques, par un plongeon généralisé de plus de 2 % des indices boursiers. Il reste difficile de déterminer l'ampleur de l'effet psychologique de ce type de rendez-vous sur les cours des actions. Pour Éric Turjeman, responsable de la gestion actions à la Société Généralecute; Générale, « un rebond technique aurait, quand même, eu lieu sans cet événement. Les investisseurs semblent déjà avoir intégré le pire pour des secteurs sensibles comme ceux de la banque, de l'automobile ou encore de l'immobilier », considère l'expert. Et d'ajouter : « Tant qu'aucune nouvelle catastrophique n'est susceptible d'alimenter un courant vendeur, il n'y a pas de raison pour que le marché baisse. » Pour le moment, le flux de nouvelles est plutôt positif et a de quoi nourrir quelques envies d'achat à bon compte. Aux cours actuels, les indices intégreraient toujours, implicitement, un recul d'au moins 50 % des profits entre le haut et le bas de cycle macroéconomique.Fabio Marquetty la hausse s'est encore accélérée après les propos tenus par Gordon Brown.
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