corée du nordLa succession du numéro un nord-coréenn Kim Jong-il semble s'éclaircir. Le leader de l'État « ermite » aurait désigné son plus jeune fils, Kim Jong-un, 26 ans, pour reprendre les rênes du pouvoir, selon les services de renseignement sud-coréens. Depuis la semaine dernière, les observateurs attribuent notamment à cette phase délicate de transition l'essai nucléaire et les tirs de missiles à répétition opérés par Pyongyang. La Corée du Nord s'apprêterait d'ailleurs à effectuer de nouveaux tirs de missiles à moyenne et longue portée, selon la Corée du Sud.Formé en Suisse, grand amateur de basket-ball, « Jong-un est présenté comme ayant le potentiel pour devenir un leader fort, intransigeant », affirme Cheong Seong-chang, spécialiste de la Corée du Nord au centre de réflexion Sejong de Séoul.Préoccupé par cette menace, Séoul a déployé son « patrouilleur lance-missiles le plus sophistiqué ?Yoon Young Ha? en mer Jaune », à proximité de sa frontière maritime ouest avec la Corée du Nord. « Comparé aux bâtiments nord-coréens, le ?Yoon Young-Ha? dispose d'une puissance de feu écrasante », a affirmé un porte-parole du ministère de la Défense sud-coréen. Principal allié de Pyongyang, la Chine prône une « approche équilibrée » face à Pyongyang, et estime qu'« une résolution de l'ONU et des sanctions ? toujours à l'étude ? ne pourront à elles seules régler le problème ». L. C.

latribune.fr

15 Juin 2009, 1:37

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