Vade retro Antichrist

cinémaIl faut toujours se méfier des renards ! Prenez celui d'« Antichrist », le dernier film de Lars von Trier. On y voit un goupil débouler à l'écran sans crier gare, et prévenir le public d'une voix nasillarde du chaos à venir. Il n'en faut pas plus pour plonger le film dans le grand guignol le plus fumeux.Tout avait pourtant si bien commencé. Avec une première scène lyrique figurant un couple en train de faire l'amour pendant que leur enfant est projeté dans le vide alors qu'il regardait la neige tomber par la fenêtre ouverte. La mère, détruite, engluée dans sa culpabilité, est prise en charge par son psychothérapeute de mari. Qui l'emmène dans une maison perdue au fond des bois pour affronter ses angoisses. Sauf que leur virée tourne au cauchemar.Lars von Trier se complaît dans un film d'une misogynie outrancière, néanmoins porté par un sens de l'image assez extraordinaire. Restent les comédiens, Willem Defoe et surtout Charlotte Gainsbourg, très justement récompensée du prix d'interprétation à Cannes.Yasmine You
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