esseLe ménage continue dans les éditions déficitaires de l'éditeur suédois de la presse gratuite. Après l'Espagne, les états-Unis, et le Portugal, c'est au tour de l'édition italienne de quitter le giron Metro International. Le quotidien est cédé à une société d'édition transalpine, New Media Enterprises, qui poursuivra sa publication sous licence. Avec 1,8 million de lecteurs, l'édition italienne de « Metro » est le cinquième quotidien du pays, mais a toutefois perdu 30 % de son chiffre d'affaires sur le deuxième trimestre. Depuis quelques mois, l'éditeur suédois est confronté à une chute brutale de ses recettes publicitaires, sa seule et unique source de revenus. Sur le premier trimestre 2009, il a accusé une perte de 15,3 millions d'euros. à la faveur d'un contrôle minutieux des coûts, il a limité ses pertes à 3,7 millions d'euros au deuxième trimestre, malgré une baisse de ses recettes publicitaires de 26 % à 60,7 millions d'euros.recentrageDans une situation financière délicate, le premier éditeur de quotidiens gratuits dans le monde a dû revoir à la baisse ses velléités d'expansion. Les marchés matures font ainsi les frais d'un recentrage sur les pays émergents, comme la Russie où Metro a racheté en juin sa franchise de Saint-Pétersbourg. L'objectif de l'éditeur est de dégager d'ici trois ans une marge opérationnelle à deux chiffres sur chacun de ses marchés. Sans quoi, Metro pourrait se désengager ou se rapprocher de ses concurrents, comme il l'a déjà fait en Suède avec le norvégien Schibsted, éditeur en France de «20 minutes ». C. B.

latribune.fr

17 Août 2009, 1:41

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