L'avenir des sondes Thales en débat

Deux mois après l'accident du vol AF447 Rio-Paris, la polémique rebondit sur le sort à réserver aux sondes de vitesse Pitot, fabriquées par l'électronicien Thales. Samedi, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a estimé impossible de faire des recommandations avant d'avoir « déterminé les causes de l'accident » qui avait fait 228 morts le 1er juin. La veille, l'agence européenne de sûreté aérienne avait pourtant exigé qu'au moins deux sondes sur trois soient remplacées par des modèles de l'américain Goodrich sur les A330 et A340. Cette prise de position suit la « recommandation » faite par Airbus, qui n'avait pas de valeur contraignante. A.T.
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