Les généralistes mobilisés avant

Les hôpitaux publics ne sont pas encore en première ligne dans le traitement des malades. Au contraire même, depuis le 23 juillet, le ministère de la Santé a officiellement dévolu ce rôle aux médecins de ville, essentiellement les généralistes, en raison du faible nombre de cas graves recensés. Les « centres 15 », chargés de répondre aux demandes de secours médicaux, qui commençaient à être submergés par les appels de personnes angoissées, ont reçu pour instruction de demander à leurs interlocuteurs de prendre contact avec leur médecin traitant. Et surtout de ne pas aller aux urgences, sauf s'il s'agit d'un enfant de moins de 1 an. Une façon également de soulager les établissements hospitaliers, où la période des vacances, conjuguée aux RTT, oblige déjà en période normale à jongler avec des effectifs réduits. Officiellement pourtant, 86 % des lits restent ouverts ou susceptibles de l'être rapidement. Selon les syndicats médicaux, 60 % des cabinets privés seraient, eux, ouverts en août. Le ministère de la Santé a aussi rappelé aux préfets qu'ils devaient impérativement réquisitionner des praticiens dans les départements ou trop d'entre eux seraient absents en même temps.1.000 lits à ParisEn cas de propagation de l'épidémie, les hôpitaux reprendront le premier rôle. 450 disposent à ce jour d'un service pouvant accueillir des malades atteints de la grippe A (contre 100 en période normale). En Île-de-France, 1.000 lits, principalement à Necker, Bichat et la Pitié-Salpétrière, sont réservés dans un premier temps à cet accueil. P. C.
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