Les masques, un marché de niche

Avec les antiviraux, le port d'un masque (associé à une bonne hygiène des mains) est pour l'heure l'arme la plus efficace contre le virus H1N1, selon les spécialistes. Le gouvernement français dispose de 1 milliard de masques chirurgicaux (pour le grand public) et de 537 millions de masques « FFP2 » (étanches) à destination des professionnels de santé. Comme avec les antiviraux (lire ci-contre), les 23.000 pharmacies françaises sont en première ligne pour leur distribution. « Les masques chirurgicaux sont délivrés gratuitement sur ordonnance, par boîtes de 50, à partir des stocks de l'État », détaille Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Le particulier peut bien sûr en acheter en payant de sa poche. Ces mesures dopent l'activité du spécialiste français des équipements de protection, Sperian, qui a reçu de l'État une commande de 25 millions d'euros après avoir déjà engrangé 80 millions entre 2006 et 2009. prix stablesÀ ses côtés, de grands groupes, comme l'américain 3M, et une myriade d'acteurs moins connus (MacoPharma, Noveko, etc.) sont sur les rangs. Le marché est modeste ? entre 33 et 39 millions d'euros en 2007 en France ? mais sa croissance (de 1 % à 2 %) pourrait s'accélérer. En revanche, les prix ne semblent pas tirés vers le haut. « Depuis quelques semaines, on voit arriver des masques du Moyen-Orient, beaucoup moins chers », constate un industriel. Conséquence : « Alors que les prix ont eu tendance à augmenter au printemps, ils sont retombés entre 4 et 30 centimes l'unité. » A. T.
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