égulationAprès la présentation par les autorités américaines d'un projet d'encadrement des marchés dérivés de gré à gré et à trois semaines de la publication par la Commission européenne de son rapport sur les marchés dérivés, l'industrie financière a fait à nouveau la démonstration de sa bonne volonté. Dans une lettre collective adressée à la Réserve fédérale de New York et à la Securities & Exchange Commission (SEC), mais aussi aux autorités bancaires françaises, allemandes et britanniques, les participants des marchés de gré à gré ont détaillé leurs engagements pour davantage de sécurité et de transparence. Parmi eux, Bank of America Merrill Lynch, Barclays Capital, Citigroup, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, JP Morgan, les français BNP Paribas et Société Généralecute; Générale. des fonds tels que Citadel ou GLG Partners et des associations professionnelles dont l'Isda.Renforcer la solidité de ces marchés jusqu'alors non régulés passera par l'utilisation des chambres de compensation, qui prennent à leur charge le risque de contrepartie. Les autorités américaines et européennes ont été très claires sur ce point. Les participants se sont donc engagés à élargir la gamme des produits pouvant effectivement être compensés?: les contrats de couverture contre le risque de défaut d'émetteurs privés seront ainsi intégrés dès cette année. D'autre part, les signataires entendent ouvrir à leurs clients, d'ici au 15 décembre, l'accès aux solutions de contrepartie centrale ? aujourd'hui réservé aux membres des chambres de compensation.effort saluéPour faciliter l'accès des régulateurs, mais également du public, aux données de ces marchés, l'industrie s'engage à faire comptabiliser dans des registres l'ensemble de ses transactions non compensées. Ce sera le cas d'ici au 17 juillet pour les transactions sur dérivés de crédit, d'ici au 31 juillet pour les dérivés actions et d'ici au 31 décembre pour les dérivés de taux d'intérêt. Le président de la Fed de New York, William Dudley, a salué l'effort tout en précisant qu'il continuerait à « demander de nouvelles améliorations jusqu'à ce que ses objectifs soient atteints ». C. FR.

latribune.fr

16 Juin 2009, 1:41

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