directeur de la banque de détail de Barclays.Propos recueillis par E. A., à LondresLe bénéfice de la banque de détail est divisé par deux, tandis que celui de la banque d'investissement (BarCap) double au premier semestre. Barclays ne s'en sort-elle que grâce à ses collègues de BarCap ? Je suis surpris que vous disiez cela. La banque de détail a généré 1,2 milliard de livres de bénéfice, tandis que BarCap générait 1,4 milliard [en comptant la gestion d'actifs et la gestion de fortune, Ndlr] : l'écart est donc relativement mineur.Mais les provisions de la banque de détail augmentent fortement? Certes, mais nous partons d'un bas niveau et nos provisions sont faibles par rapport à celles de nos concurrents. Dans les cartes de crédit britanniques, nous enregistrons par exemple le plus faible niveau de défauts de paiement. Mais il est clair que la conjoncture est difficile, que le chômage va continuer à augmenter et cela pèse nécessairement sur les provisions. Pour l'ensemble de l'année, elles devraient atteindre au total (y compris BarCap) entre 9 et 9,6 milliards de livres (10,6-11,3 milliards d'euros), dont 4,7 milliards au premier semestre. Pour la banque de détail, j'estime que les provisions devraient commencer à baisser l'année prochaine.Vous vous développez rapidement en Europe occidentale, malgré la crise. Pourquoi ? Le nombre de nos agences en Europe occidentale est passé de 600 à 1.200, et nous allons continuer à en ouvrir en Espagne, en Italie, au Portugal d'ici à la fin de l'année. Cela coûte moins cher d'investir aujourd'hui, et nous pouvons trouver des emplacements qui étaient impossibles à obtenir il y a deux ans.Comment expliquez-vous votre perte [101 millions d'euros)] sur les marchés émergents ? Il s'agit d'investissements en Asie, où nous estimons ne pas être assez présents.

latribune.fr

18 Août 2009, 1:43

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