Après la récession, l'hyperdette

Christine Lagarde et Éric Woerth ont présenté hier leurs prévisions économiques, qui fondent une nouvelle rectification du budget de l'État. Sous l'effet de la récession, le déficit budgétaire atteindra 103,8 milliards d'euros en 2009, soit le double de la prévision initiale et un record absolu. En conséquence, la dette publique grimpera rapidement, à 78,3 % du PIB en 2011, contre 63,9 % fin 2007. Bercy parie néanmoins sur une sortie de crise rapide, la croissance revenant dès 2010 (+ 1 %) et s'accélérant en 2011 (+ 2,5 %). Une hypothèse optimiste, permettant de revenir sous les 3 % de déficit et de stabiliser la dette à l'horizon 2012. page 4 et éditorial page 11
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