Après avoir construit le succès de Chi-X, Peter Randall, son directeur général, prend du champ. Son nom a déjà disparu de l'organigramme affiché sur le site Internet alors même que son successeur n'a pas encore été annoncé. Le conseil d'administration de Chi-X doit se réunir ce matin pour en décider.Le « Financial Times », qui avait révélé le départ de Peter Randall jeudi dernier, invoquait une réorganisation surprise de l'activité par son principal actionnaire, Nomura. Des sources proches parlent d'un « départ programmé et amical » après des années dépensées sans compter au développement de la plate-forme qui fêtera ce mois-ci ses deux ans. Peter Randall pourrait bien garder un rôle au sein de Chi-X, avec un statut plus en retrait comme celui de consultant par exemple.Aujourd'hui, les jours les plus actifs, Chi-X représente plus de 20 % des transactions sur les valeurs de l'indice Footsie 100 et jusqu'à 15 % sur le CAC 40. En fin d'année dernière, les participants de marchés les plus actifs ont été invités à se renforcer au capital de Chi-X et Nomura (via Instinet) est passé sous les 50 %. Mais il conserve la majorité des droits de vote jusqu'à la fin de l'année. C. FR.

latribune.fr

18 Mars 2009, 1:39

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