L'Uruguay rayé de la liste noire

Premier succès pour la liste infamante de l'OCDE sur les paradis fiscaux non coopératifs. L'OCDE a décidé de retirer l'Uruguay de sa liste noire, une journée seulement après l'y avoir inscrit avec la Malaisie, le Costa Rica et les Philippines. Montevideo s'est en effet engagé auprès de l'OCDE à adopter « des normes de transparence et d'échanges d'informations en matière fiscale ». Avec cette importante place financière d'Amérique latine, très prisée des Argentins, le nombre des pays inscrits sur la liste grise passe à 44 : elle regroupe ceux qui se sont engagés à coopérer en matière fiscale mais qui n'ont pas encore amendé leur législation en ce sens comme la Suisse, le Luxembourg ou la Belgique. Ces trois pays n'ont pas caché leur amertume. « Il est de toute évidence plus facile de s'en prendre à un petit pays pacifique qu'à une grande puissance », s'indigne ainsi la ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey. Certains États et dépendances américains (Delaware et îles Vierges), britanniques (îles Anglo-Normandes) ou chinois (Hong Kong et Macao) ne figurent pas sur la liste grise. Le G20 n'est pas totalement cohérent avec lui-même. Reste que la Suisse, comme tous les territoires inscrits sur la liste grise, va devoir passer aux actes si elle ne veut pas figurer sur la liste noire et faire l'objet de sanctions. Xavier Harel
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.